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emeraude GM V.I.P. du forum
Nombre de messages : 5265 Age : 81 Localisation : FRANCE Emploi/loisirs : antiquaires, brocantes, peintures, chevaux Humeur : optimiste Date d'inscription : 10/12/2011
| Sujet: histoires et légendes Ven 20 Avr 2012 - 18:40 | |
| l'ankou légende bretonne le squelette a la faux Dans les légendes bretonnes, la Mort est personnifiée par un être redoutable qui n'a rien à voir avec la fameuse Camarde de la mythologie gréco-latine. D'abord, ce n'est pas une femme, mais un homme. Il est réduit à l'état de squelette, mais c'est un squelette habillé : Il est vêtu comme les laboureurs de Basse-Bretagne, d'une chupenn (veste) et de bragou braz (pantalons bouffants) noirs et porte, sur ses longs cheveux blancs, un large feutre à rubans. Sa tête décharnée tourne sans cesse autour de ses vertèbres cervicales pour rechercher les vivants qu'il a mission de détruire. Il est armé d'une faux, mais celle ci est curieusement emmanchée à l'envers, le tranchant vers l'extérieur de façon à prendre les vies quand il agite son bras. Il l'affûte avec un os humain. C'est l'âme du dernier mort de l'année qui, dans chaque paroisse, remplit pour un an les fonctions de l'Ankou. il entasse ses victimes dans une charrette a cheval délabrée et grinçante (karrik ou karriguel an Ankou ) . Il est traîné d'ordinaire par deux chevaux attelés en flèche. Celui de devant est maigre, efflanqué, se tient à peine sur ses jambes. Celui du limon est gras, a le poil luisant, est franc du collier e char de l'ankou L'Ankou se tient debout dans sa charrette. Il est escorté de deux compagnons, qui tous deux cheminent à pied.L'un conduit par la bride le cheval de tête. L'autre a pour fonction d'ouvrir les barrières des champs ou des cours et les portes des maisons. C'est lui qui empile dans la charrette les morts que l'Ankou a fauchés. L'HISTOIRE DU FORGERON - Spoiler:
Fanch ar Floch était forgeron à Ploumilliau. Une certaine veille de Noël, il dit à sa femme après souper: -Il faudra que tu ailles seule à la messe de minuit avec les enfants : j'ai encore une paire de roues à ferrer que j'ai promis de livrer demain matin sans faute, et, lorsque j'aurai fini mon travail, c'est de mon lit que j'aurai surtout besoin. A quoi sa femme répondit: -Tache au moins que la cloche de l'élévation ne te trouve pas encore travaillant. -Oh ! fit-il, à ce moment là, j'aurai déjà la tête sur l'oreiller. Le temps était clair et piquant quand il retourna à son enclume. -Nous prierons pour toi, dit la femme, mais souvient toi de ton coté de ne pas dépasser l'heure sainte. -Non, non, tu peux être tranquille. Il se mit à battre le fer mais le temps s'use vite quand on besogne ferme. Fanch ar Floch ne l'entendit pas s'écouler et le bruit de son marteau sur l'enclume l'empêcha d'entendre la sonnerie lointaine du carillon des cloches de Noël. L'heure de l'élévation était passée quand tout à coup, la porte grinça sur ses gongs. -Salut ! dit une voie stridente. -Salut ! répondit Fanch. Il dévisagea le visiteur : c'était un homme de haute taille, le dos un peu voûté, habillé à la mode ancienne, avec une veste à longues basques et des braies nouées au dessus du genou.Un chapeau à larges bords rabattus empêchait de voir ses traits.Il reprit: -J'ai vu de la lumière chez vous et je suis entré, car j'ai un besoin pressant de vos services. -Sapristi ! dit Fanch, vous tomber bien mal, j'ai encore à ferrer cette roue et je ne veux pas, en bon chrétien, que la cloche de l'élévation me surprenne au travail. -Oh ! dit l'homme, avec un ricanement étrange, il y a plus d'un quart d'heure que la cloche de l'élévation a tinté. -Ce n'est pas Dieu possible ! s'écria le forgeron en laissant tomber son marteau. -Si fait ! repartit l'inconnu...ainsi que vous travailliez un peu plus, un peu moins ! ...Ce n'est pas ce que j'ai à vous demander qui vous retardera beaucoup: il ne s'agit que d'un clou à river. En parlant de la sorte, il exhiba une large faux dont il avait caché le fer derrière ses épaules. Voyez continua t il, elle branle un peu : vous aurez vite fait de la consolider. Mon Dieu, oui ! Si ce n'est que cela, je veux bien. L'homme s'exprimait d'une voix impérieuse qui ne souffrait aucun refus. Il posa le fer de la faux sur l'enclume. -Eh, mais il est emmanché à rebours, votre outil ! observa le forgeron. Le tranchant est en dehors ! Quel est le maladroit qui vous a fait ce bel ouvrage ? -Ne vous inquiétez pas de cela, dit sévèrement l'homme. Il y a faux et faux. Contentez vous de bien la fixer. -A votre gré, marmonna Fanch ar Floch, à qui le ton du personnage ne plaisait pas.En un tour de main, il eu rivé un autre clou à la place de celui qui manquait. -Maintenant, je dois vous payer, dit l'homme. -Oh, ça ne vaut pas qu'on en parle. -Si, tout travail mérite salaire. Je ne vous donnerai pas d'argent, Fanch ar Floch, mais quelque chose qui a plus de prix que l'argent et l'or : un bon avertissement. Allez vous coucher, pensez à votre fin et, quand votre femme rentrera, commandez lui de retourner au bourg vous chercher un prêtre. Le travail que vous venez de faire pour moi est le dernier que vous ferez de votre vie. Kénavo ! ( au revoir. ) L'homme à la faux disparut. Déjà Fanch ar Floch sentait ses jambes se dérober sous lui : il n'eut que la force de regagner son lit ou sa femme le trouva suant les angoisses de la mort. -Retourne au bourg et va me chercher un prêtre, lui dit-il. Au champs du coq, il rendit l'âme, après avoir forgé la faux de l'Ankou. _________________
On dit que le golfe du Morbihan serait né des larmes abondantes que les fées auraient versées lorsqu'elles furent contraintes de quitter l'Armorique. Sur cette mer nouvelle, elles jetèrent ensuite leurs couronnes de fleurs, qui se changèrent en îles. La plus belle dériva vers le large : c'est Belle-Île. La Bretagne est belle. Si belle qu'elle a été créée par des fées. Et qu'elle est terre de légendes. Un pays de pierres vivantes Menhirs et dolmens se dressent sur le sol breton. Une tradition ancienne assure que les mégalithes poussaient autrefois comme des plantes dans les champs jusqu'au jour où les prières avaient arrêté net leur croissance. Ces pierres magiques font partie intégrante des récits et des chansons de geste celtes, comme la grande pierre que l'on peut voir au cœur de la forêt de Brocéliande et dans laquelle Merlin l'enchanteur est endormi depuis mille ans. Au fond de la fontaine de Margatte se trouverait une pierre blanche, la pierre du déluge, qui déclenchera l'inondation du pays entier si on la sort de l'eau. Quant à la pierre de la fin du monde, elle se trouve à Dol-de-Bretagne : il s'agit du menhir de granit rose du Champ-Dolent, qui disparaît progressivement dans la terre. Cinq mètres seraient déjà enfoncés sous terre et la tradition assure que la fin du monde interviendra lorsque la pierre sera totalement ensevelie. Un pays de trésors cachés Les huit menhirs de Plouhinec vont boire l'eau de la rivière d'Etel une fois tous les cent ans, la première nuit de l'année. On peut alors, dit la tradition, s'emparer des trésors cachés sous leurs pieds le reste du temps. Mais il faut faire vite pour ne pas être broyé par les pierres à leur retour ! Nombreuses sont les légendes d'or et de pierreries dissimulées par les menhirs. Ceux de Kergonnec dans les Côtes-d'Armor en cacheraient aussi sous leurs socle de pierre. Le trésor est parfois plus immatériel. À Plouer-sur-Rance ou à Bréhat, c'est le mariage que peut prédire la pierre. À Pleumeur-Bodou, c'est la guérison que procurent les fragments de roche broyés dans un verre d'eau. - Spoiler:
Un pays propice aux rencontres magiques Malheur à celui qui rencontre une biche blanche dans les forêts bretonnes : il est condamné à mourir le jour de ses noces. Les korrigans sont aussi des lutins familiers des forêts et des grèves. Ils jouent de mauvais tours, mais savent aussi offrir une poignée d'or à celui qui les rencontre. Du moins à l'innocent, car le cupide qui les cherche avec un sac ou un coffre repart les mains vides et copieusement battu ! C'est aussi en Bretagne qu'on peut rencontrer les fameuses lavandières de la nuit, celles qui viennent au lavoir laver les suaires ou les âmes des damnés entre le coucher et le lever du soleil. Elles interpellent les passants attardés et les supplient de les aider à essorer les linceuls. Malheur à celui qui tord le linge dans le mauvais sens : c'est alors son propre linceul qu'il vient de laver, pour une mort dans l'instant.
Un pays où la mort est familière En Bretagne, le souci de la mort ne laisse jamais l'homme au repos. L'usage armoricain des ossuaires, abritant les ossements retirés du cimetière, avait un double but : conserver les restes les plus anciens mais aussi donner aux vivants une plus grande familiarité avec la mort. Autrefois, la porte du monument était toujours ouverte. Toute une littérature en est née, depuis la triste et douloureuse Complainte de l'ossuaire jusqu'à des cantiques ou des récits de veillées. Dans les légendes, le trépas n'est pas une fin mais la rencontre avec ce personnage nocturne surnaturel, ce passeur pour l'autre monde, connu sous le nom d'Ankou. Un mot qui, dans la langue bretonne, est proche d'anken (le chagrin) et d'ankoun (l'oubli).
Un pays où la mer efface le mal Les légendes laissent moins de place à la mer qu'on ne s'y attendrait. C'est la terre, la forêt, la pierre qui ont laissé leur empreinte dans les contes celtes. Mais on trouve cependant la légende de la mer de Murin, cette grande plaine envahie par les eaux dans la vallée de la Vilaine, qui résulterait de la colère d'un moine face aux menaces guerrières de païens. Plus connue encore, la belle histoire de la ville d'Ys, noyée sous les eaux d'une gigantesque marée pour expier les péchés de ses habitants. On dit que la ville a bel et bien existé dans la baie de Douarnenez et que, lors des basses eaux, des pêcheurs aperçoivent des restes de murailles…
Qui veut aller voir ? Le golfe du Morbihan est une mer intérieure d'une largeur de 20 kilomètres parsemée de nombreuses îles et îlots. C'est une destination prisée pour la beauté de ses paysages couvrant une centaine de kilomètres carrés, située en Bretagne, dans le département du Morbihan auquel il a donné son nom. Son nom breton, Mor bihan, signifie « petite mer ». |
| | | animamour GM V.I.P. du forum
Nombre de messages : 8173 Age : 24 Localisation : france Emploi/loisirs : divers Humeur : bonne Date d'inscription : 13/03/2012
| Sujet: Re: histoires et légendes Ven 20 Avr 2012 - 21:06 | |
| Merci Emeraude pour ses légendes.. : Envoie bisous |
| | | Papou Fondateur du Forum
Nombre de messages : 68732 Date d'inscription : 14/02/2008
| Sujet: Re: histoires et légendes Sam 21 Avr 2012 - 10:41 | |
| :adore: Merci Emeraude ! |
| | | emeraude GM V.I.P. du forum
Nombre de messages : 5265 Age : 81 Localisation : FRANCE Emploi/loisirs : antiquaires, brocantes, peintures, chevaux Humeur : optimiste Date d'inscription : 10/12/2011
| Sujet: Re: histoires et légendes Ven 27 Avr 2012 - 17:09 | |
| la légende de la ville d'ys En ce temps là, Gradlon le Grand, roi de Cornouaille, fit construire pour sa fille Dahut la merveilleuse cité d'Ys. Elevée plus bas que la mer, Ys en était protégée par une puissante digue. Une écluse fermait le port et seul Gradlon pouvait décider de son ouverture ou fermeture, permettant ainsi aux habitants d'aller pêcher. •La terrible et jeune Dahut, profondément attachée au culte des anciens dieux celtiques, accusait Corentin, évêque de Quimper, d'avoir rendu la ville triste et ennuyeuse. Elle rêvait d'une cité où seules règneraient richesse, liberté et joie de vivre. •Aussi, Dahut donna-t-elle à la ville un dragon qui s'empara de tous les navires marchands. Ainsi, la ville d'Ys devint la plus riche et la plus puissante de toutes les cités de Bretagne. Dahut y régnait en maîtresse absolue, gardienne de l'ancienne religion des Celtes. Chaque soir, elle faisait venir un nouvel amant au palais, l'obligeant à porter un masque de soie. Mais le masque était enchanté et, à l'aube, il se transformait en griffes de métal, tuant ainsi ses amants dont le corps était jeté du haut d'une falaise dans l'océan. •Un beau matin, un prince, tout de rouge vêtu, arriva dans la cité. Dahut tomba aussitôt amoureuse de l'étranger. Or (il fallait s'en douter) c'était le diable que Dieu envoyait pour châtier la ville pécheresse. Par amour pour lui, elle lui donna la clé de l'écluse qu'elle déroba à son père pendant son sommeil. Le prince ouvrit l'écluse et l'océan en furie envahit la ville en déferlant dans les rues et étouffant ainsi les cris d'horreur des habitants •Seul, le roi Gradlon réussit à s'échapper de cet enfer avec l'aide de saint Gwenolé. Sur son cheval marin, il se mit à chevaucher péniblement dans les vagues, alourdi par un poids qui n'était autre que sa fille. Sommé par saint Gwenolé, il abandonna sa fille et parvint à regagner le rivage. Aujourd'hui encore, il arrive que, par temps calme, les pêcheurs de Douarnenez entendent souvent sonner les cloches sous la mer et disent qu'un jour Ys renaîtra. Plus belle que jamais. |
| | | fleur V.I.P. en chef
Nombre de messages : 25499 Age : 63 Localisation : france Emploi/loisirs : les gens Humeur : bipolaire Date d'inscription : 13/08/2011
| Sujet: Re: histoires et légendes Ven 27 Avr 2012 - 18:05 | |
| j'ai crue la chasse aux dahus ! :bravoo: |
| | | emeraude GM V.I.P. du forum
Nombre de messages : 5265 Age : 81 Localisation : FRANCE Emploi/loisirs : antiquaires, brocantes, peintures, chevaux Humeur : optimiste Date d'inscription : 10/12/2011
| Sujet: Re: histoires et légendes Lun 17 Juin 2013 - 16:31 | |
| Le Serpent des Pyrénées Une légende gasconne affirme qu’il y avait autrefois, dans la Montagne (les Pyrénées), un Serpent long de cent toises, plus gros que les troncs des vieux chênes, avec des yeux rouges, et une langue en forme de grande épée. Ce Serpent comprenait et parlait les langues de tous les pays ; et il raisonnait mieux que nul chrétien n’était en état de le faire. Mais il était plus méchant que tous les diables de l’enfer, et si goulu que rien ne pouvait le rassasier.Nuit et jour, le Serpent vivait au haut d’un rocher, la bouche grande ouverte comme une porte d’église. Par la force de ses yeux et de son haleine, les troupeaux, les chiens et les pâtres, étaient enlevés de terre comme des plumes, et venaient plonger dans sa gueule. Cela fut au point que nul n’osait aller garder son bétail à moins de trois lieues de la demeure du Serpent. Alors, les gens du pays s’assemblèrent, et firent tambouriner dans tous les villages : « Ran tan plan, ran tan plan, ran tan plan. Celui qui tuera le Serpent, sera libre de toucher, pour rien, sur la Montagne, cent vaches avec leurs veaux, cent juments avec leurs poulains, cinq cents brebis et cinq cents chèvres. » En ce temps-là vivait un jeune forgeron, fort et hardi comme Samson, avisé comme pas un. « C’est moi, dit-il, qui me charge de tuer le Serpent, et de gagner la récompense promise. » Sans être vu du Serpent, il installa sa forge dans une grotte, juste au-dessous du rocher où demeurait la male bête. Cela fait, il se lia, par la ceinture, avec une longue chaîne de fer, et plomba solidement l’autre bout dans la pierre de la grotte. « Maintenant, dit-il, nous allons rire. »Alors, le forgeron plongea dans le feu sept barres de fer grosses comme la cuisse, et souffla ferme. Quand elles furent rouges, il les jeta dehors. Par la force des yeux et de l’haleine du Serpent, les sept barres de fer rouges s’enlevèrent de terre comme des plumes et vinrent plonger dans sa gueule. Mais le forgeron fut retenu par sa chaîne, et il rentra dans la grotte. Une heure après, sept autres barres de fer rouge, grosses comme la cuisse, s’enlevèrent de terre comme des plumes et vinrent plonger dans la gueule du Serpent. Mais le forgeron fut retenu par sa chaîne, et il rentra dans la grotte.Ce travail dura sept ans. Les barres de fer rouge avaient mis le feu dans les tripes du Serpent. Pour éteindre sa soif, il avalait la neige par charretées ; il mettait à sec les fontaines et les gaves. Mais le feu reprenait dans ses tripes, chaque fois qu’il avalait sept nouvelles barres de fer rouge. Enfin, la male bête creva. De l’eau qu’elle vomit en mourant, il se forma un grand lac. Alors, les gens du pays s’assemblèrent, et dirent au forgeron : « Ce qui est promis sera fait. Tu es libre de toucher, pour rien, sur la Montagne, cent vaches avec leurs veaux, cent juments avec leurs poulains, cinq cents brebis et cinq cents chèvres. »Un an plus tard, il ne restait plus que les os du Serpent sur le rocher dont il avait fait sa demeure. Avec ces os, les gens du pays firent bâtir une église. Mais l’église n’était pas encore couverte, que la contrée fut éprouvée, bien souvent, par des tempêtes et des grêles comme on n’en avait jamais vu. Alors, les gens comprirent que le Bon Dieu n’était pas content de ce qu’ils avaient fait, et ils mirent le feu à l’église. (D’après « Les Légendes des Hautes-Pyrénées » paru en 1855) |
| | | Grand Mère Administratrice
Nombre de messages : 24870 Age : 73 Localisation : Midi Pyrénées Emploi/loisirs : Animaux, Poupées. Humeur : Bonne généralement. Date d'inscription : 24/02/2011
| Sujet: Re: histoires et légendes Lun 17 Juin 2013 - 20:32 | |
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| Sujet: Re: histoires et légendes | |
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