Alerte sur la banquise !


La surface moyenne des glaces arctiques a atteint son plus bas niveau cet été, pulvérisant le triste record de 2007.

Tour à tour, Américains et Russes viennent de tirer la sonnette d'alarme. La fonte de la banquise liée au réchauffement climatique a atteint un niveau critique, pulvérisant le triste record de septembre 2007 avant même la fin de l'été. D'après l'Institut russe de recherche scientifique pour l'Arctique et l'Antarctique, en cette seconde quinzaine d'août, la surface moyenne des glaces arctiques a atteint 4,21 millions de km2, soit près de 50 000 km2 de moins qu'à la même période en 2007. Quant aux calculs des chercheurs de l'université américaine du Colorado, ils sont encore plus pessimistes. Selon eux, la banquise ne s'étendrait plus que sur 4,1 millions de km2, soit près de 70 000 km2 de moins que le précédent record daté du 18 septembre 2007. Or l'été n'est pas terminé, et la banquise pourrait, d'après les spécialistes, encore perdre du terrain pendant deux ou trois semaines.

L'équipe du Centre national américain de données sur la neige et la glace (NSIDC) voit dans ce nouveau record un "signal fort du réchauffement climatique", ainsi qu"un changement fondamental de la couverture glaciaire de l'Arctique". Et le phénomène est d'autant plus inquiétant que l'été 2012 n'a pas présenté des conditions météorologiques aussi néfastes à la banquise que celui de l'année 2007. "Hormis une tempête début août, cet été n'a rien d'exceptionnel", souligne Mark Serreze, directeur du Centre des données sur les glaces à l'université du Colorado. "La glace est maintenant si fine et si fragile que la façon dont le vent souffle n'a plus aucune importance", estime-t-il.

Fonte intégrale ?

Ces dernières années, la planète a enregistré de nombreuses températures record. Treize des quinze dernières années ont été les plus chaudes jamais relevées. L'étendue de glace éternelle (qui ne fond jamais) est en constante régression, et celle qui se forme pendant les hivers - globalement plus chauds - résiste fort mal aux assauts de l'été. Du même coup, elle perd ainsi toute chance de gagner en épaisseur... C'est un cercle vicieux.

Plusieurs études indiquent ainsi que la banquise pourrait bientôt fondre intégralement durant les mois d'été. Et même si celle-ci se reformait toujours en hiver, cela contribuerait de manière notable au réchauffement des eaux de l'océan Arctique et à la fonte des glaciers du Groenland, provoquant l'élévation du niveau marin. En outre, de nombreux chercheurs considèrent que la glace des pôles agit comme un miroir réfléchissant de l'énergie solaire et permet ainsi de "rafraîchir" la Terre. Son altération menace donc de renforcer, encore un peu plus, le changement climatique en cours...

Sur ce document édité par le Centre des données sur les glaces de l'université du Colorado, la surface blanche figure l'étendue de la banquise au 26 août 2012, tandis que la ligne orange montre son niveau moyen sur la période 1979-2000.



Voici le même document daté du 9 septembre 2011 :


lepoint.fr

ils s'en moques tous se qui compte c'est le petrole combien ont deja planter leurs drapeaux sous la banquise , mais ils ne savent pas quelle etait l'heritage de tout !

le bien comme le mal , se qui vas en sortir , entre les vieux microbes , et le gaz carbonique et les pauvres ours et autres quelle vie pour nos enfants !!

fleur