fleur V.I.P. en chef
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| Sujet: Des solutions naturelles herbes Jeu 26 Mai 2016 - 22:43 | |
| Des solutions naturelles contre les mauvaises herbes. Agrandir cette image Cliquez ici pour la voir à sa taille originale.Mauvaises herbes, c’est vite dit ! Au lieu de les éradiquer systématiquement et chimiquement, multiplions les méthodes naturelles pour les détourner de nos carrés de fleurs et de légumes.À de rares exceptions près, les mauvaises herbes ne sont pas des plantes dangereuses et il serait plus juste de les dénommer plantes adventices des cultures ou simplement plantes indésirables. Beaucoup sont médicinales (bardane, achillée, herbe-aux-goutteux, plantain), comestibles (chénopode, pissenlit) ou contribuent à l’équilibre de la faune auxiliaire qui apprécie tout particulièrement de butiner ou de s’abriter dans d’authentiques plantes sauvages bien de chez nous ! Là où elles n’entrent pas en compétition avec vos légumes ou vos fleurs, pourquoi donc ne pas les tolérer?Limiter la concurrenceToujours plus vigoureuses que les plantes cultivées, les plantes sauvages se développent plus vite. Habituées à de rudes conditions dans la nature, elles s’installent avec délectation dans les sols que vous préparez avec soin ! C’est surtout là que vous devez porter votre attention et les méthodes ne manquent pas : faux semis pour les tromper, sarclage pour les déloger et paillage pour les inciter à aller voir ailleurs, par exemple au fond du jardin dans un espace plus sauvage dédié à la biodiversité et qui profitera à l’équilibre naturel de votre espace. Une place pour tous et chacun chez soi ! Seuls les mois les plus froids ralentissent considérablement les ardeurs des plantes sauvages adventices, qui prolifèrent toute l’année. En fin d’hiver, dès le premier redoux, soyez attentif : les vivaces reprennent vie (liseron, chiendent) et les graines des annuelles germent (mouron, chénopode). À ce stade encore endormi, on les déloge plus facilement et il faut profiter du moindre beau jour pour intervenir, sans craindre l’apparition d’une période pluvieuse qui vous tiendrait éloigné du jardin mais qui les ferait pousser à vue d’oeil en quelques jours. Une levée fulgurante de ces plantes peut compromettre un semis ou de jeunes plantations. Adopter les plantes sauvages utilesAu jardin naturel cultivé selon des méthodes biologiques, les plantes sauvages ont une importance capitale, car elles contribuent fortement au maintien des populations d’insectes utiles, qu’ils soient prédateurs de nuisibles ou pollinisateurs.Les fleurs qui s’épanouissent tôt au printemps sont une source précieuse de nectar ou de pollen (ficaire, lamier pourpre). Plus tard, le lotier corniculé, le trèfle prospèrent dans la pelouse, suivi de la carotte sauvage et du chardon. En plus, le gaillet croisette (appelé aussi croisette commune) héberge les chenilles de plusieurs papillons. Même les pires pestes ont un rôle bénéfique à jouer : ainsi, une faune exceptionnelle loge dans l’oseille sauvage, parmi laquelle une trentaine de papillons. Plus simplement, des dizaines de plantes produisent des fleurs charmantes, comme la pâquerette, la mauve, la chicorée sauvage, le trèfle ou la linaire, riche en nectar, qui est visitée par les bourdons, puis par les abeilles Les mauvaises herbes qui favorisent maladies et ravageursCertaines mauvaises herbes servent d’hôtes à des insectes ravageurs des cultures ou à des maladies. Parmi les Crucifères, la moutarde des champs ou la bourse-à-pasteur peuvent transmettre le champignon qui provoque la hernie du chou : mieux vaut les éliminer du potager si vous cultivez des choux. Le mouron (Stellaria media) et le séneçon sont des hôtes du virus de la mosaïque du concombre transmissible aux courges et aux tomates. Dans vos serres, supprimez le mouron, car c’est un habitat pour les acariens et les mouches blanches. D’autres hébergent des pucerons (ortie, chénopode, patience), mais elles peuvent servir de restaurant pour des coccinelles, surtout au début du printemps quand la nourriture est encore rare, ou être transformées en purin (ortie). Veillez seulement à les conserver loin du potager ou des rosiers ( Source : Rustica.fr ) |
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