Par Jacques Pitoux
InventeurLE
PLUS. Presse-purée, machine à laver, stylo à billes… Elles sont
nombreuses ses inventions qui aujourd’hui font partie de notre
quotidien. Leur point commun ? Elles ont toutes été présentées au
concours Lépine, créé en 1901. Pour cette édition 2013, Jacques Pitoux espère bien remporter un prix avec son invention : le tire-bouchon à champagne.



Édité etparrainé par Louise Auvitu


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Il n’y a plus parmi les participants des M. Gadget venus là pour montrer des lunettes essuie-glace ou un chapeau parapluie. L’innovation est partout, il faut donc beaucoup d’inventivité et toujours savoir se renouveler.



Il y a bien eu une période où les gens venaient juste voir des
gadgets, des produits dont ils n’auraient pas eu l’utilité à la maison.
Aujourd’hui, les choses sont différentes, plus réfléchies et
professionnelles. Beaucoup ont déjà déposé leur brevet.



Cette année, c'est ma 6e participation au concours Lépine. Pour cette
édition, j’ai décidé de présenter un tire-bouchon à champagne en
collaboration avec Pierrick Duret, co-inventeur.



C’est un sujet que je maîtrise bien, puisque ma première invention portait elle-aussi sur ce mousseux de renom.



Un rêve de gosse



Je rêve du concours Lépine depuis que je suis gamin. Lors de ma
première participation en 1996, je me souviens de mon stand de 4m2, de
tous ces inventeurs de talents, et d’être finalement resté malgré mes
incertitudes. J’avais l’impression que je n’avais rien à faire dans ce
concours.



Je venais alors présenter un bouchon de champagne en liège avec une
soupape et une cordelette à tirer pour dégazifier la bouteille. Les
consommateurs avaient été séduits. Les professionnels, eux, avaient
trouvé l’idée "bonne", mais redoutaient "la tenue du bouchon dans le
temps."



J’étais le premier à vouloir toucher au travail de Dom Pérignon.
Cette expérience m’a ouvert de nombreuses portes, m’a permis de créer
mon entreprise, de ne pas faire les mêmes erreurs et de retenter ma
chance au concours Lépine.



Les bouchons de champagne, un danger domestique



Tirant quelques leçons de cette première expérience, j’ai décidé
cette fois-ci de ne toucher ni à la bouteille, ni à son bouchon. La
France est un pays de traditions et les puristes ne veulent pas qu’on
touche à leur champagne.



L’idée est de faciliter l’ouverture d’une bouteille avec l’aide d’une
aiguille qui transperce le bouchon pour dégazifier, puis utiliser un
levier pour éviter que cela explose. J’ai
lu quelque part que l’ouverture des bouteilles de champagnes est un
accident domestique fréquent… juste après l’ouverture des huîtres.



À la Foire de Paris, j’ai eu la possibilité de me faire une idée sur
les consommateurs intéressés par mon invention. Pour le moment, j’ai
remarqué que cela plaisait beaucoup à la gente féminine. Les femmes ont
la possibilité d’ouvrir une bouteille sans aucune difficulté. En moins
de cinq secondes, c’est fait.



J’avais 600 tire-bouchons en stock, ils ont été vendus et il a fallu
que je m’en fasse livrer de nouveaux pour répondre à la demande.



De 10 à 15 ans pour réussir dans le milieu



Un inventeur pense toujours avoir trouvé la poule aux œufs d’or avec
son invention. C’est évident qu’une médaille d’or vous permet de vendre
mieux, mais je regrette que le concours Lépine ne soit pas assez connu
internationalement. Il le mérite.



Aujourd’hui, j’ai compris que l’idée ne suffisait pas et qu’il
fallait être multicartes pour pouvoir commercialiser un produit. Car
c’est aussi ça le concours Lépine, il vous permet de rentrer en contact
avec les industriels et de vous faire connaître des médias.



Georges Lavergne, ancien président du concours, m’avait un jour
déclaré : "Vous savez Jacques, il faut entre 10 et 15 ans pour
réussir dans ce milieu". Il avait raison. On rêve tous de faire fortune,
mais je reste convaincu que le plus important est de voir sur le long
terme.



Aujourd’hui, nous envisageons de décliner la gamme et de créer
d’autres produits autour du champagne. Après le tire-bouchon, pourquoi
pas le rebouche bouteille ou un accessoire pour faciliter la découpe du
papier ?

• 
  Le Salon des Jeunes Inventeurs 2000
  

Catégorie Espoir 11 à 18 ans

1er prix – 1250 F
MJC Bléré – projet collectif SOLARIS (modèle réduit de voiture à énergie solaire radio-commandée) – Etude de faisabilité

2ème prix – 500 F
Florian Froget (L.P. Arsonval) – Boîte de transport pour rongeurs

Catégorie 19 à 25 ans (individuel)

1er prix – non attribué

2ème prix 1500 F
Violaine Manus (ESEPAC) – LA TRANCHETTE (boîte à roquefort avec fil de coupe)

3ème prix – 900 F
Nathalie BOYER (ESEPAC) – UP’SHAMPOO (schampoing pour enfants s’accrochant par ventouse dans la douche)

Lot spécial – portable+mobicarte
Sandrine Barnet (ESEPAC) – MULTI-DOUCEUR (boîte distributrice de mouchoirs jetables, cotons, bâtonnets)


Catégorie 19 à 25 ans (collectif)

1er prix – 2500 F Coupe du Président du Concours Lépine+stand 4 m2 au Concours Lépine (Foire de Paris 2000)
Nicolas Anguille et Hugues de Paepe (Lycée Vaucanson) – rembobineurs de fils d’écouteurs (permettant de rembobiner et stocker les écouteurs et leurs fils sans les endommager)

2ème prix – 1500 F
Grégory Boué, Guillaume Chevreau, Olivier Courpotin (Lycée Vaucanson) – pulvérisateur autonome de parfum d’ambiance (réglable en fréquence et en quantité par l’utilisateur)


Toutes catégories

Prix spécial du jury – 4 000 F
EPU (Ecoles Polytechniques de l’Université de Tours) = EIT
(Ecole d’Ingénieurs de Tours) + E3I (Ecole d’ingénieurs en
Informatique pour l’Industrie) - Robot Fête foraine (concours E=M6, coupe nationale de robotique)

Prix du public – 500 F et trophée Nouvelle République de la communication pour la qualité de la présentation
Cédric Roy, Christophe Paul, Laurent Jouveau, Nicolas Croiset (Lycée Vaucanson) – Lave-lunettes (appareil mécanique pour particuliers et opticiens)

Prix du Président de la République Concours Lépine International Paris 2013













2013
Une anche de saxophone ou de clarinette, absorbe
tout comme une éponge l’eau. Neuve elle se tient bien mais en jouant,
elle se gondole, se déforme et les problèmes surgissent. Il faut donc
serrer le bec et malgré cela, les émissions du son deviennent
aléatoires.
Cette nouvelle ligature JLV est composée d’une ceinture qui est en
contact avec le bec uniquement grâce à deux plots offrant ainsi aucune
gêne vibratoire, puisque l’ensemble est flottant. Le maintient de
l’anche sur le bec se fait par quatre plots sur les bords latéraux,
grâce à une embase mobile qui exerce plus ou moins de pression, sans
blesser l’anche.
L’anche n’est ainsi plus coupée en deux, elle peut alors vibrer sur toute sa longueur.
Un léger vissage fait basculer celle-ci sur l’avant sans aucune fuite
d’air sur les côtés. Facilite ainsi l’émission des graves, aigus et des
intervalles délicats.

Jean-Luc VIGNAUD



LIGATURE JLV pour saxophone et clarinette



Avantages :

• Meilleure sécurité du jeu, optimise les émissions, détachés précis, souplesse de jeu, vélocité et résonance.
  
• Durée de vie des anches augmentées.
  
• Ligature pour droitier ou gaucher, en inversant l’embase.
  
• Plaisir de jouer pour les musiciens.