emeraude GM V.I.P. du forum
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| Sujet: Julie-Victoire Daubié Lun 11 Mar 2013 - 11:31 | |
| Julie-Victoire Daubié (née le 26 mars 1824 à Bains-les-Bains (Vosges) et décédée le 26 août 1874 à Fontenoy-le-Château) est la première femme ayant, en France, obtenu le droit de se présenter au baccalauréat, en 1861. Elle est issue de la petite bourgeoisie fontenaicastrienne.Le 31 août 1844, elle obtient le « Certificat de capacité », qui est le brevet d'enseignante, ce brevet deviendra obligatoire aux laïcs pour enseigner après la loi Falloux Enfin, le 16 août 1861, elle obtient son baccalauréat en totalisant six boules rouges, trois boules blanches, une boule noire. En ce temps-là, ils ne calculaient pas de moyenne. Une boule rouge signifiait un avis favorable, une boule blanche, une abstention, une noire, un avis défavorable. Mais elle attendra longtemps son diplôme. Prétendant qu'il « ridiculiserait le ministère de l'Instruction publique », le ministre Gustave Rouland refuse de le signer. Elle devient journaliste économique. (née le 26 mars 1824 à Bains-les-Bains (Vosges) et décédée le 26 août 1874 à Fontenoy-le-Château) est la première femme ayant, en France, obtenu le droit de se présenter au baccalauréat, en 1861. Elle est issue de la petite bourgeoisie fontenaicastrienne.Le 31 août 1844, elle obtient le « Certificat de capacité », qui est le brevet d'enseignante, ce brevet deviendra obligatoire aux laïcs pour enseigner après la loi Falloux Enfin, le 16 août 1861, elle obtient son baccalauréat en totalisant six boules rouges, trois boules blanches, une boule noire. En ce temps-là, ils ne calculaient pas de moyenne. Une boule rouge signifiait un avis favorable, une boule blanche, une abstention, une noire, un avis défavorable. Mais elle attendra longtemps son diplôme. Prétendant qu'il « ridiculiserait le ministère de l'Instruction publique », le ministre Gustave Rouland refuse de le signer. Elle devient journaliste économique. La militante - Spoiler:
Julie-Victoire Daubié n'était pas socialiste. Elle était fortement marquée par le saint-simonisme mais elle en avait une interprétation morale et politique ...[17] Victoire Daubié est une moraliste, une économiste féministe par sa nature même. Elle laisse le souvenir de sa ténacité dans la lutte pour la reconnaissance de nombreux droits aux femmes. Outre son combat pour leur accès à l'enseignement et à une formation professionnelle efficace, elle milite pour le vote des femmes qui, d'après elle, moraliserait la vie politique. Avec Léon Richer[18], Alexandre Dumas fils, Ernest Legouvé elle prend la défense des enfants adultérins privés de droits, comme les femmes, par le Code Napoléon. Ses idées s'inscrivent dans le courant de pensée moderniste du second empire, annonciateur du XXe siècle, auquel ont été associées des figures telles qu'Eugénie de Montijo, Elisa Lemonnier, Michel Chevalier, François Barthélemy Arlès-Dufour, Marie-louise et Ulysse Trèlat, Rosa Bonheur, etc. De son vivant son travail de journaliste lui vaut une reconnaissance dans toute l'Europe[19],[20] et aux Etats-Unis[21]. Son combat pour l'éducation des femmes et leur accès à l'enseignement supérieur a inspiré la féministe anglaise Joséphine Butler qui a traduit en langue anglaise une partie de ses œuvres[22]. En 1869, lors de son voyage d'étude à Paris, Frances E. Willard, première femme doyen de la Northwestern University, qui connaissait ses travaux obtient de la rencontrer[23]. Julie-Victoire Daubié aura partagé sa vie entre ses luttes pour l'émancipation de la femme dans la société contemporaine (mariage, conditions de travail, formation professionnelle, rémunération, droit de vote, etc.), ses engagements dans les mouvements de l'histoire du temps, son travail de préceptrice, ses relations politiques, journalistiques et amicales (Jules Simon, Léon Richer, Marie d'Agoult, Juliette Edmond Adam[24] etc.). Elle ne voit pas de son vivant le résultat de toutes ses luttes, mais elle a néanmoins la satisfaction de jouir d'une certaine reconnaissance. Elle reçoit à l'Exposition universelle de 1867 une médaille qui récompense[25] l'ensemble de son travail et le renom de son auteur
Aujourd'hui, dix écoles trois collèges, celui de Plouzané, celui de Bourg-en-Bresse et celui de Bains-les-Bains, trois lycées, un lycée d'enseignement professionnel de Laon, un lycée et la cité scolaire[ de Rombas et celui d'Argenteuil (Val-d'Oise) portent son nom.
Le 24 septembre 2008 le bâtiment Présidence de l'université Claude Bernard, Lyon 1, a été baptisé du nom de J.V Daubié[29]. À Montpellier, une résidence Julie-Victoire Daubié dans la ZAC des jardins de la Lironde.
La 38e promotion de l'Institut régional d'administration de Nantes (2010-2011) porte également le nom de Julie-Victoire Daubié.
On compte également trois places J.V Daubié une à Fontenoy-le-Château, là où se dressait la maison de Siméon-Florentin Daubié, une à Bazegney et une à Lyon, une rue dans 13e arrondissement de Paris, à Nancy, à Dijon et à Tomblaine, un passage Julie-Victoire Daubié à Saint-Dié-des-Vosges, une ruelle à Maizières-lès-Metz et une impasse à Saint-Vallier. Montreuil en Seine-Saint-Denis a inauguré le 15 décembre 2007 une crèche Julie Daubié[30]. La municipalité de Fontenoy a dévoilé en 1997, sur le pignon d'une maison de la place, une fresque géante représentant Julie-Victoire Daubié passant son baccalauréat. La médaille d'honneur de la ville de Fontenoy-le-Château est aussi frappée à l'effigie de son héroïne. En novembre 1992 s'est tenu à Lyon à l'université Lumière un « colloque Julie-Victoire Daubié ».
Le ministère de l'Éducation nationale a donné son nom à un salon Plus modestement l'inspection académique d'Épinal a baptisé une salle et le CRDP d'Amiens une galerie.
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