: Envoie bisous
Celui qui contrôle la monnaie d'un pays contrôle ses lois!!
Source :
francoise.centerblog.net sur centerblog.
Une fois n'est pas coutume, le sujet traité dans cet article ne concerne pas directement les associations. Disons qu'elles ne sont concernées qu'au deuxième chef. Une fois que le mal est fait. Quand elles se retrouvent en première ligne pour soigner les dégâts d'une telle politique... La citation ci-dessous ne provient pas d'un gauchiste ébouriffé...
Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est sans doute le tour de passe-passe le plus étonnant jamais inventé. Les activités bancaires ont été conçues dans l’iniquité et sont nées dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez-leur, mais si vous leur laissez le pouvoir de créer l’argent, d’un petit coup de plume ils créeront assez d’argent pour la racheter...
Enlevez-leur ce grand pouvoir et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront, comme elles devraient le faire, et alors nous aurions un monde meilleur ou il ferait meilleur vivre. Mais si vous voulez continuer d’être les esclaves des banques et de payer le coût de votre esclavage, laissez les banquiers continuer de créer l’argent et de contrôler le crédit.
Josiah Stamp, directeur de la Banque d’Angleterre de 1928 à 1941. Il était également la 2ème fortune du pays.
Notre gouvernement de "gauche" vient, sous la pression des lobbys de toute sorte, de faire un nouveau cadeau aux entreprises. L'explication officielle : redonner de la compétitivité en abaissant le coût du travail.
Cette chanson est servie sur toutes les ondes, à toutes les heures par tous les experts autoproclamés "économistes". Il n'y a pratiquement pas d'autre discours, aucune autre idée, rien. Comme une publicité sans cesse diffusée, cette approche s'insinue en nous et finit pas distiller son petit message...
Et le salarié français, avec ses 1500 euros de salaire mensuel médian, culpabilise. Et l'entreprise, avec ses relais puissants, comptabilise...
Depuis des années, le coût du travail est montré du doigt. Depuis des années, les salariés voient leur salaire bloqué ou presque. Depuis des année, le même discours conduit à la même politique qui a engendré dans notre pays le monstre du chômage. Visiblement, ce n'est pas le coût du travail qui est responsable...
Alors quel est le problème ?
Tout d'abord, il est important d'énoncer un principe de base : seul le travail des Hommes produit de la richesse. L'argent est incapable d'en produire par lui-même. Alors, lorsque le cirque patronal nous fait son numéro de clown sur le "coût du travail", et nous fait culpabiliser sur le salaire obtenu, il nous plonge dans la confusion mentale la plus totale.
Le travail ne coûte rien, rien d'autre que la sueur des Hommes; le travail, et seulement lui, crée de la richesse.
Le rôle de l'argent se limite donc à une représentation symbolique de cette richesse réelle et doit faciliter son échange. L'argent ne produit rien par lui-même : il ne pousse pas, il ne se mange pas, il ne fait pas d'enfants non plus, etc..
Comment avons-nous pu perdre de vue ce qui crève pourtant les yeux ?
Le travail n'est pas un coût, il est la seule richesse. L'objectif de l'argent est de permettre l'échange entre un fournisseur de travail et un autre fournisseur de travail. La monnaie rend cet échange plus commode que le troc. C'est sa seule et unique fonction.
Sauf qu'on nous fait croire le contraire au même titre que les croyances moyennâgeuses imposaient d'admettre que le Soleil tournait autour de la Terre.
La lutte contre le déficit budgétaire de la France
La France n'est pas seule en cause. Le bon titre devrait être : La lutte contre le déficit budgétaire de tous les pays du monde... Tout d'abord, abattre un dogme : la dette des Etats ne vient pas d'une mauvaise gestion. Elle n'est due qu'au fait que le système bancaire international s'est approprié la création de la monnaie.
On vous le prouve en 4 points :
1. La dette de la France, entre 1980 et 2006, était de 913 milliards d'euros.
L'Etat a payé 1142 milliards d'euros d'intérêts cumulés. Si la France n'avait pas eu besoin d'emprunter ces 913 milliards d'euros sur les marchés monétaires, mais avait simplement pu créer la monnaie équivalente, via sa banque centrale (ce que font les banques privées entre elles), la dette qui était de 229 milliards d'euros début 1980 serait totalement remboursée aujourd'hui.
C'est la loi du 3 janvier 1973 qui a interdit à l'État de se financer auprès de sa Banque Centrale.
2. D'où vient l'argent que les Etats empruntent ?
L’argent emprunté par un Etat est créé par le système bancaire. Cet argent est créé via le crédit par les banques, qui sont des entreprises privées...
Petite explication : vous empruntez 10 000 euros à votre banquier. Il ne prend pas cette somme sur le compte de quelqu'un d'autre. Il crée cette somme à partir de rien. Ce processus lui permet de créer environ 92% de la monnaie que nous utilisons tous les jours. Du coup, au lieu d'être endetté individuellement de 10 000 euros, nous le sommes tous collectivement car cet argent emprunté n'existe pas, il est créé virtuellement.
3. Ainsi les banques ne possèdent pas le capital emprunté, elles le créent.
En revanche, ce qu'elles ne créent pas, ce sont les intérêts. Nous allons comprendre comment elles font. Vous venez donc d'emprunter 10 000 euros. Cette somme est créée par votre banquier. mais celui-ci ne créera pas les 4000 euros d'intérêts qu'il vous réclamera en plus. C'est à vous de les trouver ces 4000 euros d’intérêts et de les extraire de la masse monétaire existante par votre travail ou tout autre moyen.
Nous sommes ainsi tous collectivement contraints de nous engager dans la spirale du remboursement global (ou croissance monétaire infinie) pour payer les intérêts des dettes cumulées car, et je me répète encore, seul l'intérêt de la dette est un "vrai argent", celui issu du travail des Hommes. Le reste n'est que comptabilité cavalière.
4. En conclusion, les États sont obligés d’acheter à des banques leur propre monnaie.
Monnaie qui leur sert à échanger leur propre travail, et donc à s’endetter toujours davantage, au point d’être obligés d’emprunter encore pour pouvoir payer les intérêts ! Voilà d'où proviennent les 1 200 milliards d'euros de la dette de l'Etat français à la fin 2007 : du vide !
L'endettement est donc purement mécanique.
Les banques vivent tout simplement des intérêts qu’elles réclament pour le prêt d'un argent virtuel. Il n'y a donc aucune raison que cela cesse. On ne va donc pas "désendetter" la France (ou les autres pays) puisque la dette est LE moteur économique du système.
En d'autres termes, un gouvernement quel qu'il soit, qui pour expliquer sa politique de rigueur, la justifie en parlant de désendettement, participe de l'enfumage global. L'endettement est NECESSAIRE à ce système. Je le répète : l'endettement est NECESSAIRE à ce système ! C'est sa clé de voûte. Le contrôle de la monnaie par les banques est la clef de voûte d'un système qui étouffe le monde.
Alors, le coût du travail dans tout cela ?
Vous l'aurez compris, ce n'est que de l'enfumage pour faire passer l'idée qu'il faut encore et toujours se serrer la ceinture afin de désendetter un Etat trop dépensier, avec ces horribles prélèvements sociaux, ces indemnisations du chômage, ces prestations sociales, ces assurances maladies, tous ces fonctionnaires fainéants, ces étrangers voleurs, tout ce lien social insupportable...
Un dernier exemple de cet enfumage.
Nous vous conseillons de lire le rapport intitulé "5 idées-chocs de l'Institut Montaigne pour économiser 50 milliards". Cet "Institut" (cela fait plus sérieux que think thank) a été créé par Claude Bébéar "parrain" du capitalisme français.
Ce rapport est daté du 15 novembre 2012. Ces braves gens nous expliquent les raisons de l'endettement de la France et les moyens de nous en sortir. Après notre article, je pense que vous ne recevrez pas les conseils de ces messieurs de la même façon... Surtout, ne ratez pas en bas de page, l'interview donnée par Pierre-Mathieu Duhamel, président du comité stratégique de KPMG, qui a piloté l'équipe en charge du rapport.
Il faut simplement ajouter, pour que cette information soit la plus complète possible, que ce "monsieur" Pierre-Mathieu Duhamel est très particulier... Selon sa fiche Wikipedia, le site Médiapart révèle les liens étroits entre Pierre-Mathieu Duhamel (ancien directeur général des douanes tout de même) et Ziad Takieddine, (sulfureux marchand d'armes, spécialiste des commissions et de l'évasion fiscale).
A la lecture de ce rapport, vous trouverez nécessairement de très nombreux points communs avec le fameux "Pacte de compétitivité" de François Hollande et Gallois.
En savoir plus
Enfumage n'est pas un gros mot. C'est l'action d'enfumer. C'est un terme qui est aujourd'hui utilisé par les apiculteurs. En effet, la fumée déclenche chez l’abeille la peur instinctive et ancestrale de l’incendie qui vient menacer son site d’habitation. Ce stress amène la colonie à se gorger de miel avant de fuir le lieu menacé par le feu car pas question pour elles de partir le ventre vide !
Donc l’apiculteur enfume la ruche, provoque ainsi un stress et les abeilles vont instinctivement consommer du miel, ce qui va les calmer. Consommer agit comme un calmant, c’est bien connu...
Donc enfumer signifie envoyer une information fumeuse (c’est-à-dire à moitié vraie ou à moitié fausse) à une masse d’individus que l’on veut manipuler tranquillement.
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