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Connaitre et améliorer la terre du jardin
Reconnaître la terre de son jardin
Le jardinage nécessite une connaissance exacte de la terre, support où les plantes prennent racine et puisent leur nourriture. Selon les caractéristiques du sol, la croissance des végétaux peut être plus ou moins favorable. Des améliorations peuvent toutefois être apportées avec d'autres types de substrats.
Les différents types de terre
Toutes les terres ne sont pas nourricières. Une terre de mauvaise qualité peut nuire à la croissance des plantes du jardin voire se révéler impropre à la culture. Pour que vos végétaux puissent se développer normalement, le substrat doit être bien adapté.
Avant de démarrer votre aménagement de jardin, il est indispensable de connaître les caractéristiques de votre terrain. Sondez-le en creusant un trou d'environ 60 cm.
Généralement, le sol est constitué d'une première couche de terre meuble de couleur foncée, suivie d'une seconde couche plus claire. La première couche, qui sert à l'ancrage des racines et à la nutrition des plantes, est la plus importante. Selon la nature de ses constituants physiques (argile, sable, calcaire, humus) et son degré d'acidité ou d'alcalinité (pH), on distingue ainsi des sols aux tendances suivantes :
- argileuse : sol riche, à forte rétention en eau (durcit en séchant), neutre à alcalin ;
- siliceuse (sableuse) : sol pauvre, bien drainé (favorise l'enracinement), acide ;
- calcaire : sol pauvre, friable, bien drainé, très alcalin ;
- humifère : sol riche en éléments nutritifs, perméable, neutre ou acide ;
- franche : cette terre combine tous les avantages des types de sols ci-dessus.
Améliorer la terre
Au besoin, le jardinier peut corriger à la plantation les carences ou les défauts de sa terre :
- par un apport de terre nouvelle. Dans le commerce, divers substrats en sacs sont adaptés à tous les usages : terres acides (de bruyère), terreaux horticoles, tourbe, etc. ;
- par une amélioration de la qualité minérale du sol, grâce à des amendements, soit calcaires (à base de chaux, de dolomie ou de lithotamme) lorsqu'il est siliceux ; soit acides (à base de poudres de roche ou de soufre) lorsqu'il est trop calcaire ;
- par un apport de compost (un mélange fermenté de matières organiques végétales) lorsque la terre manque d'éléments nutritifs. Les quantités varient suivant le type de plante (un rapport de 2/3 de terre de jardin et d'1/3 de compost par exemple).
D'autres facteurs influent sur la qualité de la terre : celle-ci doit être exempte de produits chimiques susceptibles de modifier sa composition et de l'appauvrir. L'entretien de votre jardin passe par des gestes sains, sans utilisation de fertilisants ni de traitements chimiques.
Une analyse physique et chimique des constituants de la terre peut être réalisée en laboratoire spécialisé.
( Source : Le Net )