Coccinelles, guêpes, carabes, oiseaux et hérissons sont de formidables alliés du jardinier. Ces petits animaux raffolent des hôtes indésirables des plantes cultivées, tels que les insectes suceurs, les chenilles défoliatrices et autres nuisibles. Une excellente alternative aux traitements chimiques : à privilégier !
Alliés naturels
CoccinellePour favoriser la présence de ces amis, laissez pousser des plantes sauvages, multipliez les haies, ils en auront besoin pour s'y abriter, s'en nourrir et s'y multiplier. Vous pourrez alors patiemment les voir venir et ne tarderont pas à vous aider à combattre les insectes ravageurs de votre jardin.
Si vous êtes pressé, vous pourrez aussi acheter dans le commerce des larves de coccinelles et autres insectes prédateurs prêtes à être déposées sur vos plantes attaquées et à en déloger les ennemis de vos plantes : autant de temps de gagné !
Pour autant, ne cédez pas à la tentation de recourir à nouveau aux pesticides, vous tueriez vos alliés, mais aussi les précieux papillons, abeilles et autres insectes pollinisateurs, indispensables à la reproduction des plantes.
Petits insectes auxiliaires
Coccinelle : célèbre amie des jardiniers, c'est une redoutable prédatrice de pucerons, d'acariens et d'aleurodes, les pires ennemis des plantes cultivées, ainsi que des cochenilles farineuses ou cotonneuses, fréquentes sur les plantes d'intérieur.
Chrysopes : ces tout petits insectes ailés se nourrissent de pollen mais aussi de cochenilles, pucerons, chenilles de lépidoptères et acariens (araignées rouges). Les larves sont très utilisées en agriculture comme alternative aux traitements chimiques contre les pucerons.
Syrphes : les larves de ces mouches butineuses dévorent quantité de pucerons, dont le puceron cendré du chou.
Encarsia formosa : cette micro-guêpe parasite des mouches blanches (aleurodes) est utilisée avec succès sur les cultures maraîchères : tomate, concombre, aubergine, hibiscus, primevères, lantanas, gerberas...
Certains aphidés (Aphidius) sont des prédateurs des pucerons, chenilles (piérides du chou, noctuelles, pyrales, mineuses des feuilles) ou aleurodes...
Certains acariens comme Phytoseiulus persimilis sont des prédateurs des araignées jaunes et rouges.
Certains nématodes (Heterorhabditis megidis) sont des parasites sélectifs des otiorrhynques : en véhiculant une bactérie (Xenorhabdus), ils tuent ces parasites très courants sur les plantes ornementales du jardin. Autres insectes auxiliaires
Guêpes : leur présence est bénéfique, contrairement à la légende : certaines sont prédatrices (Passaloecus), elles se nourrissent de pucerons, de mouches et de chenilles.
Les araignées capturent moustiques, guêpes, papillons, chenilles vivantes et les entreposent dans leurs toiles avant de les dévorer. Malgré la frayeur qu'elles suscitent, toutes sont très précieuses au jardin.
Carabes, de gros coléoptères carnassiers, se nourrissent d'escargots, de limaces et de leurs oeufs ainsi que de larves d'insectes (balanin, chenilles du carpocapse). Ils s'abritent dans de vieilles souches d'arbres et des tas de branches mortes (à préserver).
Perce-oreille : ce célèbre insecte adore les fruits tombés à terre mais il est aussi un gros consommateur de pucerons et de psylles. Oiseaux
Moineau
Les petits passereaux (moineaux, mésanges, fauvettes, rouge-gorge) ainsi que les merles doivent être protégés au jardin (et nourris en hiver). Même s'ils raffolent des fruits en été, ils se nourrissent également des insectes, chenilles, limaces et escargots...
Hérisson
Le hérisson hiberne en hiver puis, dès le printemps, chasse la nuit toutes sortes de proies, dont des insectes et des limaces. Préservez-le ! Certains jardiniers construisent des "hôtels à insectes" dans leur jardin : ce sont de vrais abris contenant des tiges de bambous et des branches empilées : dans les cavités, les insectes prédateurs trouvent à se loger et s'y plaisent, dit-on.
( Source : le Net )