L'ail est utilisé depuis des siècles et même au temps des Pharaons pour ses capacités à lutter contre les microbes.L'ail est utilisé comme vermifuge également chez les petits.
Il est utilisé pour soigner : le rhume la grippe l'excès de cholestérol(des études ont montré qu'il permettait de faire considérablement baisser le taux de cholestérol). Il permet de prévenir : les risques de cancer de maladies cardiovasculaires L'ail est un excellent antioxydant L'ail n'a aucun effet négatif sur les hommes mis à part les douleurs gastriques qu'il peut provoquer suite à son absorption. Ainsi, il il peut être déconseillé aux femmes enceintes.
L'ail est une panacée reconnue depuis l'antiquité pour ses vertus médicinales. Sa renommée a défiée les temps, l'évolution de la médecine. Elle est à la fois curative et préventive. En effet, riche en éléments soufrés, iode, silice, ajoène, etc. l'ail contient de l'allicine qui stimule la circulation sanguine et tue les bactéries. Il est riche en acides animiques, germanium, calcium, cuivre, zinc, potassium, magnésium, sélénium, zinc, vitamines A, B 1 et C, des acides gras essentiels (Vitamine F) et des douzaines de composés antioxydants qui le rend indispensable dans la cuisine de tous les jours.
Certaines substances contenus dans la gousse d'ail vont même servir de modèle pour des médicaments du futur.
LES VERTUS AUX EFFETS BENEFIQUES
L'ail depuis la nuit des temps sert de remède à un grand nombre de maux (cf. les recettes de l'aromathérapie), soignant autant les insolations que la surdité selon certains. Vous ne trouverez pas toutes les vertus de l'ail à cause du manque d'information mais ici sont répertoriées les plus importantes vertus attribuées à l'ail , revues avec les connaissances actuelles en médecine.
* Anti-cancérigène
C'est dans le domaine du cancer que l'ail semble remporter ses plus grandes victoires. Selon plusieurs revues médicales, l’ail peut réduire les tumeurs même malignes, il pourrait soigner certaines formes de cancer: des injections d'extraits d'ail ont contribué à la guérison de tumeurs chez les rats.
L'ail est riche en substances anticancéreuses, parmi lesquelles le disulfure d'allyle et l'ajoène qui ont une action inhibitrice sur certains oncogènes (gènes susceptibles de provoquer un cancer) impliqués dans certains cancers, celui de l'estomac, du poumon, du foie entre autres.
L'ail augmente le taux de combativité du système immunitaire pour protéger notre système, notamment dans certains types de cancer comme celui du sein, de l'estomac, du côlon et de la peau. L’ail a un rôle préventif sur le cancer de l'intestin.
* Antiseptique - Antibactérien
La principale qualité de l'ail est son rôle antiseptique.
Ses propriétés bactéricides contre les infections bactériennes, fongiques et virales ont été reconnues pour la première fois par Louis Pasteur en 1858.
Il renferme des vitamines A et B, des sels alcalins, des acides aminés riches en soufre, et surtout de l'huile volatile. Cette huile à l'odeur forte possède une essence l'alliine (0,7%), qui sous l'effet de l'eau et d'une enzyme (allinase) donne de l'allicine. Ce composé bloque et inhibe deux groupes d’enzymes présentes chez certaines bactéries (les bactéries gram +, ainsi que les salmonelles et Escherichia coli), champignons et parasites, et donne à l'ail ses qualités antimicrobiennes et antioxydants. En vue d'utiliser cette substance pour son action antiseptique, des chercheurs israéliens ont réussi à synthétiser de l'allicine pur semi synthétique. Cependant l'ail à un effet inhibiteur sur les gènes pathogènes (bactérie, bacilles, streptocoques... ) sans toutefois les détruire. Cette action antiseptique de l'ail est reconnue aujourd'hui par la science. De plus, l'allicine à grande dose devient toxique, mais rassurez-vous la quantité d'ail à ingérer pour atteindre le seuil de toxicité découragerait le plus vorace d'entre nous.
A cause de sa haute teneur en sulfure d'allyle, l'ail remplace de plus en plus les antibiotiques dans la médecine vétérinaire.
L'ail, en infusion pour nettoyer la plaie, traite aussi les coupures, les brûlures et les blessures mineures.
L’ail est aussi regardé comme un bon préservatif pour les personnes qui soignent des malades atteints de maladies contagieuses ; on fait infuser des gousses d’ail dans du vinaigre d’excellente qualité et on se sert de cette préparation pour se frictionner les mains et le corps.
ATTENTION:
Nous avons effectué une expérience pour prouver l'effet antiseptique de l'ail; celle-ci consiste à étudier l'effet de l'ail chaud et froid sur une culture de levure, qui peuvent être assimiler a des bactéries.
* Effets cardiovasculaires :
On a découvert que l'ail est un important facteur protecteur contre la maladie numéro un, l'athérosclérose cardiovasculaire causant une maladie des artères coronaires.
Les chercheurs ont récemment prouvé que l'ail contient de l'ajoène qui, tout comme l'aspirine, empêche la coagulation du sang et, de ce fait, apporte une meilleure fluidité et protège le système contre les risques cardiovasculaires. Il diminue la tension artérielle et le taux de cholestérol.
* L'effet hypotenseur
L’ail renferme en faibles quantités une substance hypotensive, la prostaglandine PGA 1, et il est capable d’abaisser la pression sanguine de l’animal de laboratoire. Une consommation régulière d’ail permettrait, chez l’homme, d’observer des résultats analogues.
La diminution de la tension cardiaque et le contrôle de la formation des caillots sanguins permettraient de limiter les risques d’infarctus.
L'iode et la silice contenus dans l'ail ont la propriété de dilater les capillaires, ce qui facilite la respiration et diminue les troubles respiratoires.
« Une communication sur les vertus thérapeutiques de l’ail a été faite à la Société de Biologie par les docteurs Coeper, Chailly-Bert et Debray. Il résulte des expériences auxquelles ils se sont livrés que l’action de ce végétal serait efficace contre l’hypertension artérielle, soit par injectant dans les veines une macération artérielle, soit par ingestion par voie buccale d’une trentaine de gouttes par jour d’un liquide obtenu en faisant macérer des bulbes d’ail pendant trois semaines dans quatre fois leur poids d’alcool à 90°c. On observait une notable diminution de la tension artérielle après quelques jours de ce traitement ».
* Action anti-cholestérol
L’ail a des effets bénéfiques sur la fluidité du sang et le taux du cholestérol sanguin.
Certaines recherches portent sur l’utilisation de l'ail pour diminuer le cholestérol sanguin. Il est reconnu pour abaisser le taux de cholestérol basse densité néfaste (mauvais cholestérol), et augmenter le cholestérol haute densité (bon cholestérol).
Ses effets sur le taux de cholestérol sérique, seraient du a l'allicine (cf. formation de l’allicine).
Par ailleurs, selon les études les plus récentes, la consommation d’une gousse d’ail cru par jour (soit environ 3 grammes) permettrait d’obtenir un abaissement significatif -de l’ordre de 20 %- du taux du cholestérol sanguin, et particulièrement du «mauvais» cholestérol LDL.
* Action anti-agrégation plaquettaire
La consommation d’ail réduit en effet l’agrégation plaquettaire, garde au sang une fluidité satisfaisante, et évite la formation de caillots indésirables. Cela serait dû à la présence de certains composés soufrés : trisulfure de méthyle, trisulfure d’allyle, et «ajoène E».
L'ajoène a un puissant effet anti-coagulant analogue à celui de l'aspirine. Il agit sur les plaquettes sanguines (des minuscules éléments du sang) en empêchant leur agrégation.
C'est cette agrégation plaquettaire qui constitue une des première phase de la formation de caillots.
Cette propriété est évidemment essentielle pour coaguler le sang lors d'une coupure. Mais la formation de caillots est très dangereuse à l'intérieur des vaisseaux. Elle peut conduire à de graves accidents cardio-vasculaires.
Francine Rendu de l'équipe de l'INSERM a démontré que l'ajoène agissait par suite d'une modification physique de la membrane des plaquettes. Ce qui les empêche de se coller les unes aux autres.
La compréhension de ce mécanisme va sans doute permettre la synthèse de nouveaux médicaments contre les maladies cardio-vasculaires.
Sur les parois des vaisseaux sanguins, l’ail inhibe la prolifération cellulaire à l’origine des premières lésions d’athérosclérose. Enfin, l’ail pourrait diminuer la synthèse des triglycérides, et freiner ainsi l’évolution d’une éventuelle pathologie cardio-vasculaire.
* Combat la grippe, le rhume, l'angine et la bronchite
Il régularise les sécrétions bronchites et antirhumatismales.
Expectorant, il facilite l’expulsion des mucosités. On le recommande sérieusement dans les cas d’éternuements prolongés, rhumes de cerveau et rhumes des foins, grippe, bronchite, toux, coqueluche, catarrhe des fumeurs.... et surtout de l’asthme. L’homéopathie utilise l’ail sous la forme de allium cepa et d’allium sativum. Il est efficace en effet dans la prévention ou le traitement des rhumes de cerveau, rhumes des foins, éternuements prolongés, sinusite, grippe et asthme. Le second est recommandé aux hypotendus et aux convalescents qui souffrent de maux de tête.
Dans un cas de congestion, on pourra utiliser un cataplasme d’ail pilé appliqué sur la plante des pieds.
De plus, l'huile volatile l'alliine arrive jusqu'aux poumons, ce qui aide au traitement des affections de l'appareil respiratoire: toux et rhumes.
* L’action diurétique
Cette action de l’ail est traditionnellement admise, et semble porter surtout sur l’élimination de l’eau (et non de l’urée ou du sodium). Elle est due au rapport potassium/sodium élevé, ainsi qu’à la présence des fructosanes, substances dotées de fortes propriétés diurétiques.
L'ail est reconnu pour inhiber le développement des bactéries dans le tube digestif, ce qui facilite la digestion.
Contre les infections intestinales, les diarrhées, les flatulences, les ballonnements .... il faut avaler de l’ail longuement bouilli et réduit en pâte.
Il n'y a rien de plus désagréable que d'avoir la diarrhée en voyage. Malheureusement, c'est un fait qui arrive très souvent dans certains pays du monde. Afin de combattre les bactéries contenues dans la nourriture et les conséquences désagréables qui s'en suivent, on n'a qu'à croquer un ou deux caïeux d'ail avant le repas ou émincés natures sur les aliments. L'ail cuit n'a, dans ce cas, aucun effet bénéfique.
Paradoxalement, même si l'ail est parfois indigeste, il active la sécrétion gastrique et stimule l'intestin.
* Hypoglycémique
L'ail est indiqué pour les personnes souffrant de diabète à cause de ses propriétés hypoglycémiques: il réduit le taux de sucre dans le sang lorsqu'il est consommé de façon régulière.
Attention: en contrepartie, ceux qui souffrent d'un faible de taux de sucre dans le sang doivent s'abstenir de consommer l'ail de façon régulière.
* Vermifuge
L’ail surtout est un remarquable vermifuge. Il a été de tout temps, semble t-il, utilisé pour se débarrasser des parasites intestinaux, en particulier les ascarides lombricoles de l’intestin grêle et les oxyures du rectum. Par contre, il ne montre aucune efficacité contre le ténia ou le vers solitaire.
N.B. : L’ail possèderait un effet antiallergique particulièrement puissant : des extraits d’ail diminuent de plus de 90 % la réponse cellulaire après exposition à un allergène.
On a pu mettre en évidence que l’extrait d’ail agit comme un anti-oxydant (au même titre que la vitamine E), protégeant ainsi les cellules contre les indésirables radicaux libres.
L'ail est considéré comme étant extrêmement sécuritaire dans son utilisation médicinale. On ne lui connaît aucune toxicité. Comme effet secondaire on peut noter chez certaines personnes des irritations gastriques, qui seront largement atténuées lorsqu'il est ingéré avec d'autres aliments, où pris sous forme de comprimés.
Attention! Les mères qui allaitent leur bébé ne doivent pas consommer une trop forte quantité d'ail durant cette période car l'ail peut modifier le goût du lait maternel et le bébé risque de ne pas être un grand amateur de cette épice qui a un peu trop de caractère.