Deux lampes avec abat-jour
Un
abat-jour est, couramment, un cadre ou un réflecteur en papier ou en tissu fixé sur les
douilles de laiton des ampoules électriques, pourvu souvent d'une armature en métal, que l'on place sur les
lampes, pour en rabattre ou en adoucir la
lumière puis, l'intensité de la source lumineuse augmentant par les progrès
techniques, pour mieux la diffuser et la tamiser. Un abat-jour s'adapte
aussi bien sur une lampe d'appoint que sur une lampe suspendue. Il peut
avoir diverses formes,
cônique,
cylindrique, ou autre.
En architecture, un
abat-jour est une ouverture oblique dans
un mur, qui permet de donner de la lumière à un lieu qui ne peut en
recevoir que d'en haut, par exemple un
soupirail pour une cave ou un sous-sol.
Par extension, un
abat-jour est un volet ou une persienne placé devant l'ouverture d'une habitation pour protéger du soleil.
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À la fin du
XVIIe siècle à Paris, les premières lanternes publiques font leur apparition au
centre des rues qu'elles éclairent la nuit. En 1763, elles font place
aux réverbères, lampes à huile avec des réflecteurs qui projettent la
lumière de la flamme vers le bas. Les premières lampes à pétrole
publiques à Milan sont financées par les revenus provenant d'une loterie
à partir de 1785.
Les ancêtres de l'abat-jour domestique sont l'« écran de lumière » recensé au
XIVe siècle (lame de porcelaine, papier, métal, carton ou verre dépoli placée
contre un appareil d'éclairage, panneau de tissu ou de papier, monté sur
une armature d'un bougeoir ou d'un flambeau et coulissant sur une tige à
mesure que la bougie se consume) et le « garde-vue » dont le principe
remonte au
XVIIe siècle :
soutenu par une armarture métallique, le réflecteur généralement en
verre, papier ou porcelaine, est destiné originellement à atténuer la
lumière des chandeliers de bronze. Sa forme devient cylindrique vers
19501.