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emeraude GM V.I.P. du forum
Nombre de messages : 5265 Age : 81 Localisation : FRANCE Emploi/loisirs : antiquaires, brocantes, peintures, chevaux Humeur : optimiste Date d'inscription : 10/12/2011
| Sujet: les indiens Ven 18 Mai 2012 - 12:56 | |
| les indiens d'amerique du nord Leur histoire aurait commencé quelques 40.000 ans avant l'arrivée de Christophe Colomb. C'est à cette époque que venant d'Asie, ils se seraient installés en Amérique. Un pont de glace relie alors la Sibérie à l'Alaska. Tout en poursuivant des troupeaux de mammouths, des groupes de chasseurs nomades sont passés sans le savoir de l'Asie en Amérique. Au fil des millénaires, les Indiens s'installent partout du Nord au Sud. Une deuxième vague venant de Sibérie occupent les déserts glacés de l'Arctique, il y a 3000 ans. Ce sont les Inuits. Les peuples indiens s'adaptent aux milieux naturels les plus difficiles. Des grandes plaines de l'Ouest en passant par l'immense forêt amazonienne jusqu'à la terre de feu, ils créent des civilisations extrêmement différentes. - Spoiler:
Avant l'arrivée des Blancs, on estime que 7 à 8 millions d'indiens occupaient l'Amérique du Nord. Tous les vestiges archéologiques retrouvés ici et là, dans les vestiges, attestent de l'ancienneté de l'occupation du continent. Ici comme sur d'autres continents, on retrouve les mêmes signes de l'évolution de l'homme comme par exemple le façonnage de récipients , les peintures rupestres représentant les scènes de la vie quotidienne, l'expression par signes chez les peuples qui n' écrivaient pas ou bien encore les outils primitifs, mis à la disposition par la nature ( pierre, os , bois taillés). Et puis, au fil du temps les techniques ont évolué comme nous le montre dans certaines régions les habitats collectifs très poussés à plusieurs étapes. Les premiers Américains du Nord, les Indiens étaient et restent encore aujourd'hui des chasseurs
comme les Cree du Canada. Autrefois, le caribou, l'élan, l'ours, le castor et aussi bien sûr le bison étaient traqués pour leur chair et leur peau. Il y a aussi la pêche qui fait vivre des populations entières, sur la côte Nord- Ouest où le saumon est abondant. Et puis bien sûr, là où le climat le permet: l'agriculture. Le maïs d'abord: des clairières du bord des grands lacs aux plaines sèches de l'Arizona . Aucun peuple ne néglige pourtant la collecte des racines, des baies sauvages ou des plantes médicinales.
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ le saviez vous? SUJET LE SCALP !!! et on les appelait les sauvages!!!! En Amérique même, cette pratique d’abord considérée comme barbare par les Européens est vite adoptée. Un soldat français, dans ces mémoires, décrit l’acte : « Quand un parti guerrier a capturé un ou plusieurs prisonniers qui ne peuvent être emmenés, c’est la coutume habituelle de les tuer en leur cassant la tête à coups de tomahawk. Après avoir donné deux ou trois coups, le sauvage saisit rapidement son couteau et pratique une incision autour des cheveux depuis la partie supérieure du front jusqu’au cou. Puis il place ses pieds sur les épaules de la victime, à laquelle il a tourné la face contre terre, et enlève les cheveux avec ses deux mains, de la nuque jusqu’au front. Cette opération rapide n’est pas achevée que le sauvage attache le scalp à sa ceinture. […] Il prend le scalp rapidement, lance le cri de mort et s’enfuit rapidement. Les sauvages annoncent aussi leur valeur par un cri de mort, quand ils ont pris un scalp [12]». - Spoiler:
La vision de cette pratique répandue et ritualisée chez les Amérindiens est ambiguë chez les Européens. Dans les années 1750, ce même soldat français pouvait écrire : « que cette horrible coutume était pratiquée par les sauvages seuls, cela provient de leur propre barbarie, il semble n’avoir jamais existé dans une autre nation, pas même parmi les nations, qui, comme eux, n’ont jamais reçu la moindre idée d’une vie civilisée [13] ». Pourtant le même homme constate que les Européens poussent à la pratique de la scalpation, soulignant que « les Français et les Anglais étaient habitués à payer pour les scalps, la quantité de marchandises commerciales équivalente à trente francs […]. Leur but était d’encourager les sauvages à prendre autant de scalps qu’ils pouvaient, et de connaître le nombre d'ennemis tués ». Le scalp permet pour les Européens d’établir un contrôle des pertes adverses et de constater l’efficacité de leurs alliés autochtones, tout en les incitant à combattre plus durement. Cette pratique se retrouve sur d’autres continents, comme en Afrique ou les colons européens pouvaient demander de rapporter une partie du corps de chaque « ennemi ». La Commission d'Enquête internationale dépêchée au Congo Belge en 1904 et 1905, a reconnu que des soldats noirs, dans des régions bien délimitées, avaient reçu pour consigne de couper les mains des indigènes qu'ils avaient tués afin de prouver qu'ils avaient fait bon usage des cartouches qu'on leur avait distribuées, comme preuve que des combats avaient eu lieu. En Amérique, les Européens vont offrir des primes qui vont conduire à l’émergence de groupes s’adonnant à la chasse aux scalps. Les Français commencent à offrir une prime pour les scalps ennemis dès la fin du XVIIème siècle. De 1692 à 1760 (et non pas 1688), les autorités françaises offrent de façon intermittente des récompenses en marchandises ou des primes, à hauteur de 30 livres, aux guerriers autochtones apportant des chevelures ennemis. L’intermittence se retrouve par exemple lors de la guerre de Succession d’Espagne, les Abenakis se plaignent alors au gouverneur de la Nouvelle-France de n’avoir aucun bénéfice à faire la guerre, les scalps n’étant plus rétribués. Le gouverneur les avaient cependant prévenu au début de la guerre qu’il ne paierait pas les chevelures, trouvant cette pratique « trop inhumaine », il leur promit toutefois des munitions supplémentaires en dédommagement[14]. Le gouverneur de Verneuil semble être revenu sur sa décision puisque des documents anglais font état de primes dans le camp français en 1709. Même en l’absence de primes, les alliés des Français continuent à prendre des scalps, comme ils le pratiquaient auparavant. Cependant, les primes sont un des moyens les plus efficaces d’assurer la présence coloniale française en encourageant les alliés Amérindiens à combattre à leur côté[15], afin de combler le manque de soldats et de colons Français sur le Nouveau Continent, bien moins nombreux que les Anglais. La prime peut être ici considérée comme un type de paiement parmi d’autres visant à s’assurer le soutien des tribus autochtones dans la lutte contre les Anglais et leurs alliés. Les Français sont persuadés que les attaques réitérés de leurs alliés seront trop lourdes pour les colons anglais qui préféreront établir une paix durable. Les Français offrent des sommes inférieures aux primes anglaises, préférant racheter les hommes détenus en captivités chez les tribus ennemies. De janvier à septembre 1748, les autorités françaises versent 826 livres pour des scalps contre 9 109 livres pour le rachat de prisonniers anglais qui serviront ensuite de monnaie d’échange. Le Père Pierre Joseph Roubaud, missionnaire des Abenakis à Saint-Francis, obtient par ce biais la libération d’un enfant captif des Hurons[16]. Les autres États colonisateurs, Hollande et Angleterre, recourent également aux primes. Dès 1637, la colonie anglaise du Connecticut offre des primes pour des têtes entières d’Indiens Pequots. En 1675, les autorités de la Nouvelle-Angleterre offrent aux Narragansetts et aux colons blancs des sommes d’argent contre des scalps. Contrairement aux Français, les Anglais versent des primes consistant en une somme en numéraire qui va être systématiquement versée durant toute la période. Scalper devient une habitude, par désir de vengeance, par haine de l’autre ou par l’appât du gain. En 1697, Hannah Dustin, fermière du Massachusetts est enlevée par un groupe d’Abnakis avec l’enfant qu’elle vient de mettre au monde et la nurse. Gênés par les cris du bébé, les Abnakis, alliés des Français, tuent l’enfant et gardent les deux femmes durant un mois de captivité, jusqu’à ce qu’un soir Hannah Dustin tue à l’aide d’une machette ses gardiens, avant de les scalper. Les deux femmes rejoignent leur ville où elles perçoivent 25 livres sterling pour prix des trophées. La pratique paraît habituelle et est institutionnalisée, ce qui n’est pas le cas chez les Français, chez qui l’offre de paiement pour les scalps est à la discrétion du gouverneur. Dans les colonies anglaises, les primes sont promulguées en bonnes et dues formes par les assemblées législatives qui publient des scalp act ou scalp law. Destinés à détruire les dangereux et sauvages autochtones et non pas les colons européens. Par exemple, avant même la déclaration de guerre, le 12 juin 1755, le gouverneur du Massachusetts, William Shirley met à prix les scalps des Indiens : 40 livres pour le scalp d’un homme, 20 pour celui d’une femme[17]. L’année suivante, les autorités anglaises mettent en œuvre le british scalp proclamation. Un des objectifs de cette proclamation est de supprimer la menace que représentent les Indiens vivant dans les territoires dont les Acadiens viennent d’être expulsés, l’année précédente. Dans la région du Cap de Sable, comme en d'autres endroits de la Nouvelle-Écosse, se trouvent en effet de nombreux Indiens ou métis, donnant souvent aux Acadiens fugitifs les moyens de se cacher dans les bois. Leur présence inspire suffisamment de craintes aux colons anglais pour les empêcher de prendre possession des terres ayant appartenues aux Acadiens expulsés. Lawrence décide de s'en débarrasser en mettant leurs têtes à prix. Le 14 mai 1756, il édicte l'ordonnance suivante : « Par la présente, nous promettons récompense de 30 livres pour tout scalp d'Indien mâle et de 25 livres pour toute femme ou enfant indien amenés vivants _________________
Le langage sioux est parlé en 3 principaux dialectes, le Santee à l'est, Le Yankton au centre, et le Teton à l'ouest. Leur histoire Les Sioux ont du quitté leur terre natale de l'Est, chassé de leur territoire par les tribus plus puissantes. Ils apparaissent dans les récits pour la première fois en 1650 dans la région des lacs Milles et Leech a proximité du Mississipi, dans le Minnesota. Les frontières de leur nouveau territoire étant à un jour de marche du lac supérieur. Sous la pression des guerriers Ojibway qui furent parmi les premiers à obtenir des armes à feu, les Sioux se déplacèrent a nouveau plus à l'ouest, poussant devant eux les Cheyennes, les Omahas, les Crows et d'autres tribus plus petites. Ils envahirent rapidement tout l'ouest et le sud-ouest du pays après l'acquisition de chevaux et de fusils. Vers 1750, ils traversèrent le Mississipi et envahirent les Black hills. En 1805, avant le début des divers traités, ils possédaient un territoire s'étendant du centre du Wisconsin jusqu La nation Sioux n'était pas une nation compacte avec un gouvernement central et un seul chef à sa tête, mais une confédération de 7 sous-tribus alliées parlant une même langue. Chaque tribu avait un chef et se divisait à nouveau en bandes ou villages ayant à leur tour à leur tête chacun un chef. Sur leur terre originelle de l'Est, les Sioux subsistaient grâce à la pêche, la chasse du petit gibier, la récolte du riz sauvage et était des experts dans le maniement du canot. Mais en partant dans l'ouest, et par l'acquisition du cheval, leur style de vie changea complètement, ils devinrent une tribu de cavaliers nomades dont la survie dépendait principalement du bison. C'était des guerriers, armés de couteaux, arcs et flèches, lances et boucliers. Ils ne furent jamais de grands agriculteurs. L'arrivée des américains blancs qui suivaient la piste de la Louisiane amena la fin du style de vie et la disparition du bison. La Ghost Dance (danse fantôme) qui prétendait ramener le bison et faire partir les blancs, devint prédominante chez les Sioux qui voulait retrouver leur style de vie du passé. les indiens d'amazonie Les Yanomami sont parmi les plus nombreux habitants des forêts tropicales profondes d’Amérique du Sud avec environ 27.000 individus répartis en 188 villages et maisons collectives (chiffre 2003) de part et d'autre de l'Orénoque. Vus d'avion, leurs villages affectent la forme d'un immense abat-jour posé sur le sol. Cet auvent collectif, doté d'une place centrale , se nomme le "shabono", ce qui correspond simultanément au pourrissement des bois de charpente, à l'épuisement des jardins - où ils cultivent la banane plantain, le maïs, le manioc, la canne à sucre, la papaye, le tabac et certaines plantes magiques - et aussi à l'appauvrissement des zones de chasse, qui s'étendent sur un rayon de 10 km environ autour de la grande maison. Leur territoire est situé au cœur de la forêt tropicale humide couvrant les monts qui bordent la frontière entre le Brésil et le Venezuela sur près de 240.000 km². La démarcation des terres a été définitivement homologuée en 1992, au Brésil. Elles s’étendent sur 96 650 km carrés, et sont considérées comme une région prioritaire en matière de protection de la biodiversité amazonienne. Le nom Yanomami a été créé par les anthropologues qui ont travaillé avec ce groupe au Venezuela. Dans la langue Yanomami occidentale yanomami tëpë signifie « êtres humains ». Cette catégorie s’oppose à yaropë qui désigne le gibier et à yai thepë : ce qui est non humain (esprits chamaniques, les entités maléfiques et aux revenants). Elle s’oppose dans un autre contexte à napëpë, qui se rapporte aux étrangers et aux ennemis. Histoire [modifier] Il n'est pas possible de dire avec certitude depuis combien de temps ils occupent ce territoire mais il est probable qu'ils y sont depuis les débuts du peuplement de l'Amérique du Sud, vieux peut-être de cinquante mille ans. On les a aussi nommés Sanima, Shiriana ou Waika . Les Yanomami orientaux attribuent leur origine à la copulation du démiurge Omama avec la fille d’un monstre aquatique Tëpërësiki, le maître des plantes cultivées. Ils prêtent à Omama l’origine des règles sociales et culturelles en usages, ainsi que la tutelle des esprits chamaniques. photos indiens yanomami Chaque communauté yanomami vit dans une très grande maison collective (shabono) fabriquée en bois et couverte de palme d'arbre qui peut abriter jusqu'à 400 personnes, bien qu'ils soient en général moins nombreux. Cette maison à la forme d'un grand anneau dont le centre, où ont lieu les danses et les cérémonies, est à ciel ouvert, construites dans des clairières de la forêt tropicale. Chaque famille conjugale possède dans la partie couverte, périphérique, son propre foyer autour duquel ses membres dorment dans des hamacs. Après quelques années, quand la charpente commence à pourrir, que le gibier commence à manquer sur le territoire et que les jardins s'épuisent ou sont envahis par les mauvaises herbes, le village déménage. _________________ à suivre si vous aimez |
| | | fleur V.I.P. en chef
Nombre de messages : 25499 Age : 63 Localisation : france Emploi/loisirs : les gens Humeur : bipolaire Date d'inscription : 13/08/2011
| Sujet: Re: les indiens Ven 18 Mai 2012 - 15:39 | |
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| | | A1 GM confirmé 1 étoile
Nombre de messages : 1990 Date d'inscription : 18/04/2012
| Sujet: Re: les indiens Ven 18 Mai 2012 - 15:40 | |
| Trés interessant merci beaucoup! : Envoie bisous |
| | | Dom Administratrice
Nombre de messages : 46259 Date d'inscription : 25/04/2012
| Sujet: Re: les indiens Ven 18 Mai 2012 - 17:57 | |
| Merci Fleur : Envoie bisous c'est fascinant |
| | | Papou Fondateur du Forum
Nombre de messages : 68732 Date d'inscription : 14/02/2008
| Sujet: Re: les indiens Ven 18 Mai 2012 - 19:24 | |
| Non ! Merci Emeraude : Envoie bisous |
| | | Dom Administratrice
Nombre de messages : 46259 Date d'inscription : 25/04/2012
| Sujet: Re: les indiens Ven 18 Mai 2012 - 19:56 | |
| Oups désolée emeraude, mais il y a tellement à s'instruire partout sur ce forum que je perds les pédales. voilà UNE erreur Emeraude : Envoie bisous |
| | | Papou Fondateur du Forum
Nombre de messages : 68732 Date d'inscription : 14/02/2008
| Sujet: Re: les indiens Ven 18 Mai 2012 - 19:59 | |
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| | | Dom Administratrice
Nombre de messages : 46259 Date d'inscription : 25/04/2012
| Sujet: Re: les indiens Ven 18 Mai 2012 - 20:01 | |
| alors heureux?????????? |
| | | emeraude GM V.I.P. du forum
Nombre de messages : 5265 Age : 81 Localisation : FRANCE Emploi/loisirs : antiquaires, brocantes, peintures, chevaux Humeur : optimiste Date d'inscription : 10/12/2011
| Sujet: Re: les indiens Ven 18 Mai 2012 - 20:11 | |
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il n'y à pas de merci à dire
c'est avec plaisir
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| | | Papou Fondateur du Forum
Nombre de messages : 68732 Date d'inscription : 14/02/2008
| Sujet: Re: les indiens Ven 18 Mai 2012 - 20:13 | |
| - Domdom a écrit:
- alors heureux??????????
VOUIIIIIIIII |
| | | Dom Administratrice
Nombre de messages : 46259 Date d'inscription : 25/04/2012
| Sujet: Re: les indiens Ven 18 Mai 2012 - 20:22 | |
| Alors moi aussi |
| | | emeraude GM V.I.P. du forum
Nombre de messages : 5265 Age : 81 Localisation : FRANCE Emploi/loisirs : antiquaires, brocantes, peintures, chevaux Humeur : optimiste Date d'inscription : 10/12/2011
| Sujet: Re: les indiens Mar 19 Juin 2012 - 17:26 | |
| Les Sioux Lakota,Dakota Les Sioux vivent dans les plaines du nord, incluant les Dakotas du Nord et du Sud, le Nebraska, le Wyoming etle sud du Montana. Le nom SIOUX (prononcer SOU) vient d’une transcription française du nom Nadouessioux; ce nom était donné aux sioux par leurs voisins et ennemis, les indiens Algonquins. Ce mot veut dire 'petits serpents' c’est à dire, ennemis petits ou secondaires. Les sioux s’appellent eux-même Dakota, Lakota, Nakota, qui veut dire dans leur dialecte 'les alliés’. Ces noms viennent des différents endroits où ils vivaient à l’origine. Le langage sioux est parlé en 3 principaux dialectes, le Santee à l’est, Le Yankton au centre, et le Teton à l’ouest. Les Sioux ont du quitté leur terre natale de l’Est, chassé de leur territoire par les tribus plus puissantes. Ils apparaissent dans les récits pour la première fois en 1650 dans la région des lacs Milles et Leech a proximité du Mississipi, dans le Minnesota. Les frontières de leur nouveau territoire étant à un jour de marche du lac supérieur. Sous la pression des tribus Ojibway (parmis les 1er à obtenir des armes à feu) , ils se déplacèrent a nouveau plus à l’ouest, poussant devant eux les Cheyennes, les Omahas, les Crows et d’autres tribus plus petites. Ils envahirent rapidement tout l’ouest et le sud-ouest du pays après l’acquisition de chevaux et de fusils. Vers 1750, ils traversèrent le Mississipi et envahirent les Black hills. En 1805, avant le début des divers traités, ils possédaient un territoire s’étendant du centre du Wisconsin jusqu’au Wyoming, englobant les fameuses Black Hills (dans le South Dakota). Au nord leur nouveau territoire s'étendait jusqu'a la frontiere canadienne au nord de l’actuelle ville de Platte. La nation Sioux n’était pas une nation compacte avec un gouvernement central et un seul chef à sa tête, mais une confédération de 7 sous-tribus alliées parlant une même langue. Chaque tribu avait un chef et se divisait à nouveau en bandes ou villages ayant à leur tour à leur tête chacun un chef. Sur leur terre originelle de l’Est, les Sioux subsistaient grâce à la pêche, la chasse du petit gibier, la récolte du riz sauvage et était des experts dans le maniement du canot. Mais en partant dans l’ouest, et par l’acquisition du cheval, leur style de vie changea complètement, ils devinrent une tribu de cavaliers nomades dont la survie dépendait principalement du bison. C'était des guerriers, armés de couteaux, arcs et flèches, lances et boucliers. Ils ne furent jamais de grands agriculteurs. L’arrivée des américains blancs qui suivaient la piste de la Louisiane amena la fin du style de vie et la disparition du bison. La Ghost Dance (danse fantôme) qui prétendait ramener le bison et faire partir les blancs, devint prédominante chez les Sioux qui voulait retrouver leur style de vie du passé. La polygamie était acceptée. Contrairement aux autres tribus dont la population décrut avec l’arrivée des blancs, la démographie Sioux semble avoir augmenté. Ceci est dû principalement à l’incorporation de captifs et aux mariages avec des blancs. Nous n’avons pas de statistiques fiables avant 1849, où le gouverneur Ramsey estimait la population Sioux à 'guère plus de 20,000', alors que d’autres autorités locales l’estimaient à 40,000 voir plus. Le recensement officiel de 1910 estimait la population Sioux à 28,628 personnes incluant les métis. Aujourd’hui les Sioux se sont adaptés à la vie sur les réserves ou en ville. Beaucoup s’impliquent dans l’industrie du tourisme dans les deux états Dakota. |
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