:aim
On peut être rond, mais ni malade ni obèsee:
"Je m'occupe de ma forme et de mes formes", c'est le thème choisi par le Collectif national des associations d'obèses (CNAO) et ses nombreux partenaires pour la 3e Journée européenne de l'obésité (qui, malgré son nom au singulier, se déroule aujourd'hui et demain). À cette occasion, le professeur Arnaud Basdevant, chef du service de nutrition de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, rappelle que l'indice de masse corporelle - calculé en divisant le poids par le carré de la taille - ne veut rien dire individuellement. "Un rugbyman a un IMC qui dépasse les 30. Il devrait donc être obèse, alors que ce n'est pas le cas. Il faut calculer la masse grasse et la masse maigre, ce qui serait plus judicieux et surtout mieux adapté au suivi du patient."
Ce spécialiste cherche à comprendre pourquoi la prise en charge des personnes en surpoids fonctionne si mal. Son travail avec les associations aboutit à trois constats : d'abord, les inégalités sociales et la difficulté d'accéder aux soins - il y a 25 % de personnes obèses dans les milieux défavorisés, contre 5 % dans les milieux favorisés ; ensuite, le problème de la stigmatisation, de la discrimination et du harcèlement des personnes en surpoids, notamment à l'école ; enfin, les risques des régimes à plus ou moins long terme et la vente de médicaments amaigrissants inefficaces, voire dangereux, parfois même frauduleux sur Internet.
Avancées
En revanche, une des avancées positives concerne la collaboration avec les médecins du sport, qui se sont engagés à accueillir les malades et à trouver des activités adaptées à chacun. "Longtemps, le message destiné à ceux dont la corpulence était considérée comme excessive a été de faire de l'exercice pour perdre des calories", rappelle le docteur Didier Chapelot, professeur à l'université de Paris XIII, en activité physique et nutrition. Mais cette vision comptable, qui consistait à calculer les durées d'exercice nécessaires pour perdre les réserves accumulées, était plutôt décourageante. D'autant plus que les bénéfices de l'exercice physique sont bien différents de la simple perte d'une énergie inutilement stockée et des kilos qui s'y associent.
"Déjà, à la notion d'exercice doit désormais se substituer celle d'activités physiques et sportives, couvrant l'ensemble des activités humaines non sédentaires", continue le spécialiste. Chacun peut y "piocher" les activités qui lui conviennent, les plus compatibles avec ses contraintes sociales, professionnelles, physiques et avec ses goûts. Car toute activité physique, même la plus modeste, porte en elle son "ferment" santé. En d'autres termes, le simple fait de marcher un peu tous les jours, de faire ses courses à pied, de monter un escalier, voire de faire un peu de sport et d'augmenter progressivement les efforts est bénéfique.
Enfin, les dangers des régimes étant maintenant bien démontrés, les spécialistes estiment qu'il faut réhabiliter l'éducation alimentaire plutôt que de promouvoir systématiquement l'éducation nutritionnelle. Au lieu de n'édicter que des interdits, il faut aider les personnes en surpoids à vivre dans un environnement de profusion alimentaire. "Elles doivent comprendre la fonction de l'acte alimentaire", notent les nutritionnistes Catherine Dijuste et Anne-Claire O Sidl Plaisir, dans le dossier remis à la presse. Ce n'est pas seulement une prise de protéines ou de féculents, mais un moment de convivialité, de partage. Ces personnes doivent aussi "se réapproprier les signaux de faim, de satiété, et les respecter". Mais c'est encore plus difficile que de bouger.
c'est encore la difference qui ne cole pas aux yeux des autres , les peintres italiens aimes les grosses et alors !
c'est mieux ,non que je voir ses manequin qui nous font peurs ! aux moindre mouvement ont à peur quelle se casse en deux !!!