fait une pause avec popotin

http://www.pausepopotin.com/

C'est l'opération marketing du moment sur internet. Le site Pausepopotin.com propose aux femmes de faire un break dans leur journée de travail pour admirer des fessiers masculins. "Nous avons créé cette pause popotin parce que nous voulons que vous aimiez le vôtre autant que vous aimez le leur...", explique la marque, sans se dévoiler. Mardi après-midi, plus de 50.000 personnes avaient déjà cliqué. L'internaute admire d'abord un homme sans tête et sans pieds. En cliquant sur son bassin, elle le fait pivoter, et en cliquant à nouveau, elle le fait enlever son t-shirt. L'homme à la plastique impeccable, dont le boxer sort du jean, n'est qu'un corps parmi d'autres. Le site propose un vaste choix d'arrière-train masculins: pantalon beige avec ceinture tressée et chemise retroussée, jean veilli avec t-shirt gris chiné, pantalon de costume avec chemise boutonnée, sarouel orange en tissu léger... Une fois sa préférence exprimée, l'internaute voit s'afficher sur son écran un fessier en sous-vêtements et quatre options: "serre", "danse", "bouge", claque". Elle peut aussi décider de changer de popotin, le tout sur une bande-son signée Make the girl dance, "Baby Baby Baby". Les internautes amateurs de courbes féminines, eux, ne pourront se réjouir que de la conclusion de l'animation: un galbe féminin, celui de la publicité pour un produit anti-cellulite Vichy. Conclusion un peu décevante, pour cette amusante pause popotin.

La nouvelle sortie de Mathieu Kassovitz

Habitué des débordements sur Twitter, le réalisateur Mathieu Kassovitz a fait une nouvelle victime cette semaine. Sa cible ? L'ancienne ministre UMP Nadine Morano. Le 4 juin, la grande utilisatrice de Twitter avait déclaré qu'il fallait que chacun soit clairement identifié sur le site de micro-blogging, estimant: "Il y a beaucoup de lâches qui insultent cachés derrière leur anonymat, ce qui me conforte dans l'idée qu'il faudrait l'interdire". Mais ce n'est pas ce qui a déclenché l'ire de l'auteur de "La Haine", même s'il l'a noté. Vraisemblablement, Mathieu Kassovitz n'a surtout pas digéré l'appel de Nadine Morano aux électeurs du Front national, dont elle proclame partager les valeurs. En deux tweets bien sentis, il torpille la candidate aux législatives. "Nadine Morano, je ne suis pas un anonyme du net. Mon compte est certifié, pourtant je vous trouve très conne. Je peux le dire aux autres", écrit-il. Avant d'en rajouter une couche: "Nadine Morano n'est pas une pute, une truie ou une nazi et elle peut le prouver face à un juge. Par contre une conne..." L'intéressée n'a pas réagi.

Les salariés noyés sous l'info

Les nouvelles technologies de l'information et de la communication, un progrès ? Loin d'améliorer le travail des salariés, les e-mails, SMS, tweets, notifications et autres messages ne feraient que les submerger. Selon une étude One Poll, plus de deux tiers des sondés reçoivent jusqu'à 100 e-mails par jour. Pas étonnant qu'un quart des e-mails reçus ne soient pas lus, et que moins d'un salarié sur deux lise intégralement la pièce jointe. Quant aux informations reçues, elles sont ensuite perdues dans la masse: les salariés perdent quotidiennement de dix à trente minutes à les retrouver. Et ce, sans parler du temps passé sur les réseaux sociaux plutôt qu'à travailler... (Claire Friedel/Sipa Media)