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Sujet: Re: bretagne je vous dis Jeu 29 Mar 2012 - 13:52
Perros-Guirec Le "sommet du Tertre", Pen-Ar-Roz ou Penn-roz en breton, est à l'origine du nom de cette petite ville qui compte parmi les plus réputées du tourisme estival dans le Nord de la Bretagne. Guirec, un moine gallois, est à l'origine de la paroisse mais il aurait débarqué à Ploumanach ... dans une auge de pierre, selon la légende ... Les deux communes ont longtemps eu une destinée séparée et ce n'est qu'en 1750 que, se réunissant en une seule entité, elles fusionnèrent par la même occasion leurs deux noms.
Perros-Guirec ne brille pas par un passé historique visible, si ce n'est son église dont la construction remonte au 17ème siècle.
Spoiler:
Elle a été bâtie sur les fondations d'un ancien lieu de culte érigé au 12ème siècle dont il ne demeure qu'un chapiteau à sculptures curieuses, spirales, crosses et motifs d'inspiration celtique. Les deux ailes sont beaucoup plus récentes : elles furent ajoutées à l'église en 1951. Constituée du granit rose qui a fait la réputation du pays, elle a été plusieurs fois remaniée au cours de son existence et l'essentiel de son architecture est de style roman. Située au centre du bourg, sur le "tertre", elle a été construite, comme toutes celles de la région, dans le granit rose qui caractérise le pays. Cette station balnéaire offre en réalité tout autre chose : une côte d'une rare beauté où rochers sauvages et criques de sable blond se succèdent sous un soleil qui fait éclater la blancheur des maisons qui les bordent.
Du port de plaisance situé dans l'anse de Perros, suivez la côte pour arriver à la Pointe du Château qui domine la rade d'une part et la petite plage de Trestrignel d'autre part. En face, l'île Tomé se détache sous la verdeur d'une végétation foulée uniquement par les lapins. Les oiseaux en sont devenus les hôtes privilégiés et nul ne peut désormais y aborder : elle est protégée. S'étirant en largeur face à la rade, elle semble vouloir empêcher l'entrée des vents violents qui tentent de s'y engouffrer lors des marées d'équinoxe.
Perros-Guirec vers Ploumanach et La Clarté En passant sous les villas et les castels, de petites pointes en criques minuscules, vous longerez une côte constamment balayée par une brise marine qui sent bon le large.
Spoiler:
Mais avant de continuer sur le sentier des douaniers et si vous avez la fibre insulaire, une autre alternative peut vous séduire. Prenez le bateau qui part de la plage de Trestraou vers le large : un chapelet d'îles a également contribué à la réputation de Perros-Guirec : l'archipel des Sept Iles. Abritant plus de 20 000 couples d'oiseaux, il est un Eden préservé tant bien que mal de la main destructrice de l'homme. Celui-ci avait en effet exterminé presque toute la faune qui l'occupait, sous prétexte de tradition imbécile : la chasse ! Heureusement érigé en site naturel protégé depuis 1912 (!), il est le paradis des Fous de Bassan dont il est la seule véritable colonie des côtes françaises. L'homme, cet éternel prédateur, parviendra encore à rompre l'équilibre restauré depuis 1912 en déversant son polluant de prédilection : le pétrole. Les marées noires, emblêmes du fric-roi par excellence, s'attaqueront à plusieurs reprises aux occupants du sanctuaire des macareux moines, cormorans huppés, guillemots de Troll, petits pingouins, fulmars et goélands qui en sont des hôtes presque permanents, auxquels viennent s'ajouter en période de migration des milliers d'oiseaux de passage. Une douzaine de phoques gris écument les rives d'îles interdites au débarquement (sauf l'île aux Moines).
Selon la légende, elle fut la première terre que toucha Saint-Guirec dans sa fuite de Grande-Bretagne.
Spoiler:
Plus tard, au Moyen Age, quelques religieux y édifièrent un monastère mais les conditions de vie sur l'île étant trop dures, ils abandonnèrent celle-ci au 15ème siècle, effaçant toute trace de leur passage. Garengeau, sur ordre de Louis XV, y fait construire un fort en 1740. Si sa finalité devait être l'interdiction d'un débarquement sur les côtes, il fut toutefois essentiellement utilisé dans la lutte contre la contrebande et la piraterie. Les tours imposantes surveillent encore quelques pans de mur et les fortifications d'une citadelle que nul n'osa attaquer. Un autre édifice surveille non seulement la côte mais aussi le large : le phare. Construit en 1834, détruit lors des conflits armés, il fut relevé en 1944 et est un des derniers phares habités de la côte. Par temps clair, son rayon salvateur porte à 40 kilomètres.
oratoire
Papou Fondateur du Forum
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Sujet: Re: bretagne je vous dis Jeu 29 Mar 2012 - 14:08
Je connais TRES bien
Betty Co-fondateur du forum
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Sujet: Re: bretagne je vous dis Jeu 29 Mar 2012 - 14:50
C'est jolie :adore: :adore:
seba Co-fondateur du forum
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Sujet: Re: bretagne je vous dis Jeu 29 Mar 2012 - 20:31
Citation :
dans la Presqu'île de Crozon
je connais mais moi il flotté comme vache qui pisse...
Papou Fondateur du Forum
Nombre de messages : 68732 Date d'inscription : 14/02/2008
Sujet: Re: bretagne je vous dis Jeu 29 Mar 2012 - 20:42
C'est un pléonasme çà
seba Co-fondateur du forum
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Sujet: Re: bretagne je vous dis Jeu 29 Mar 2012 - 20:44
Denis connais ce mot
Papou Fondateur du Forum
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Sujet: Re: bretagne je vous dis Jeu 29 Mar 2012 - 20:47
Oui........depuis 4 ans environ, je crois, si mes souvenirs sont bons
seba Co-fondateur du forum
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Sujet: Re: bretagne je vous dis Jeu 29 Mar 2012 - 20:48
A mon avis il a oublié si ça fait 4 ans
Papou Fondateur du Forum
Nombre de messages : 68732 Date d'inscription : 14/02/2008
Sujet: Re: bretagne je vous dis Jeu 29 Mar 2012 - 20:53
Je lui redirai............. comme aux Belges !!
Invité Invité
Sujet: Belle - Ile Dim 20 Mai 2012 - 17:27
Belle-Île(en breton Enez ar Gerveur). Elle fut aussi nommée Vindilis, nom qui présente des similitudes avec l'appellation "Veneticae Insulae" ou "Ile des Vénètes". Au Moyen Age, l'île prend le nom breton de "Guedel" et au début du XVIème siècle, le nom de "Calonesus", nom donné par des navigateurs grecs ( du grec kalos=beau et nesos=île).
La poétesse belliloise Eva Jouan avait, en son temps, joliment surnommé Belle-Île "la bien nommée" dans l’un des poèmes de son recueil "De la grève", publié en 1896.
Belle-Île est la plus grande des îles bretonnes, elle se présente sous la forme d'un plateau de 85 km² entaillé par de nombreux petits vallons. Contrairement à ses voisines Houat et Hoedic qui sont des îles granitiques, Belle-Ile est faite de schiste. La côte a ainsi subi une érosion intense de la mer surtout sur la façade Sud Ouest tournée vers le large (Côte Sauvage). Le schiste ne se polit pas, il s'effrite et forme des falaises alternant avec de nombreuses plages et criques abritées.
Le climat de Belle-Île est très océanique et bénéficie d'un ensoleillement particulièrement important. Les gelées sont rares, il pleut plus rarement que sur le continent et les hivers sont doux (moyenne des minima 9°) ce qui permet aux plantes méditerranéennes de prospérer.
Belle-Île est formée de quatre communes: Le Palais, port principal. Accessible en ferry depuis Quiberon. Sauzon, second port. Accessible par les liaisons maritimes en été. Locmaria, situé à l'est de l'île, à vocation plus agricole. Bangor qui cache quelques unes des plus belles plages de la côte sauvage derrière ses champs et ses landes.
L'habitat est composé de plus de 150 villages, répartis sur toute la surface de l'île (notez qu'il y a deux "Bornor" et deux "Kerzo").
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Sujet: Re: bretagne je vous dis Lun 21 Mai 2012 - 19:57
très bel endroit merci chantal : Envoie bisous
fleur V.I.P. en chef
Nombre de messages : 25499 Age : 63 Localisation : france Emploi/loisirs : les gens Humeur : bipolaire Date d'inscription : 13/08/2011
Sujet: Re: bretagne je vous dis Lun 21 Mai 2012 - 20:38
c'est comme la corse sa mérite d’être sauvegarder merci
emeraude GM V.I.P. du forum
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Sujet: Re: bretagne je vous dis Lun 28 Mai 2012 - 6:37
Paimpol
Paimpol (Penn Poull, en breton, signifiant "tête de l'étang") était autrefois une presqu'île.
Elle s'est réfugiée au cours des ans dans le fond de sa baie, bien à l'abri des colères de la mer. Elle devient commune indépendante en 1789, après avoir été terre seigneuriale pendant plusieurs siècles. Faisant auparavant partie de Plounez qui était alors paroisse indépendante, elle s'enrichira de plusieurs villages voisins pour finir par devenir ville d'importance en fusionnant avec Kerity et Plounez, le 21 novembre 1960.
A marée basse, les eaux se retirent bien loin au point d'isoler complètement le port.
Lorsque la mer remonte, le paysage change complètement et les bateaux peuvent enfin sortir ...
Spoiler:
Pour qui se baigne encore de l'atmosphère de l'oeuvre du plus illustre de ses chantres, Pierre Loti dans son roman "Pêcheurs d'Islande", la vision d'une ville nouvelle désormais principalement tournée vers le tourisme estival, amènera peut-être une légère déception ...
Les choses ont, en effet, bien changé depuis le 19ème siècle où la cité portuaire grouillait d'une population affairée à une activité qui a fait sa renommée : la Grande Pêche. La rade était alors parcourue par les "Islandais" en quête d'un mouillage ou relevant les amarres pour s'en aller dans les mers du Grand Nord.
La première goélette inaugurant la grande épopée de pèche en Islande sortira du port en 1852. A la fin du 19ème siècle, une flotte de 80 goélettes à hunier étaient inscrites au rôle. La disparition progressive des voiliers réduira ce nombre à une vingtaine d'unités à l'aube du conflit de 1914 et, en 1932, elles n'étaient déjà plus que 9 ... Le deuxième conflit armé du 20ème siècle ne verra plus ces rudes embarcations : elles auront totalement disparu. La "Glycine", dernier bâtiment de cette glorieuse épopée sera désarmée en 1935. Pendant cette période, une centaine de navires disparaîtront en mer, entraînant avec eux près de deux mille marins. L'état des bateaux, vieux ou mal entretenus, sera à l'origine de bon nombre de ces catastrophes. La fatigue et l'alcool, qui faisaient partie du quotidien des hommes, seront également les causes de naufrages bien souvent inexpliqués.
Ces goélettes de 30 mètres embarquaient 22 hommes et cinglaient vers l'hiver du Grand Nord à partir de février pour ne revenir au port qu'à l'automne. Le temps qui règnait sur les bancs de morue était si mauvais qu'il interdisait l'usage des doris. C'est du pont, face à la bise glaciale que les pêcheurs hissaient le poisson qu'ils piégeaient en laissant dériver le bateau.
Jamais ces marins ne connaissaient alors la douceur d'un été ...
Paimpol fut déjà, bien avant cela, l'un des premiers ports de la côte Nord de la Bretagne à armer vers la pêche à la morue : les premières campagnes en direction de Terre-Neuve et du Groenland datent du 15ème siècle.
Cette époque révolue, les beaux bateaux ont été progressivement remplacés par de petites unités de pêche côtière, auxquelles sont venus s'ajouter les bateaux plats des ostréiculteurs puis les voiliers des plaisanciers de la belle saison.
La construction des quais débuta en 1842 et celle du premier bassin en 1878 ... avec des matériaux récupérés sur les murs de l'ancien château fort de Bréhat !
La ville s'est résolument vers une nouvelle vocation : le tourisme et la plaisance. Pour y faire face et être l'égale de ses voisines, elle construit un nouveau port destiné à attirer les voiliers des temps modernes
L'église actuelle est presque contemporaine, datant du début du 20ème siècle, remplaçant un lieu de culte dont les premières pierres furent posées au 13ème siècle.
Les vestiges de celles-ci sont les deux piliers en spilite, de couleur verdâtre, conservés à la base de l'ancien clocher de 1550 (appelé erronément "la Vieille Tour") qui coiffait l'édifice du 16ème siècle.
Spoiler:
L'ancienne église eut une fin que les livres d'histoire ne racontent pas et pour cause : elle ne fut pas glorieuse car abattue par la volonté du curé de l'époque et d'un clergé qui ferma les yeux !
Seuls quelques anciens ont encore le souvenir de cette triste fin. En voici l'histoire ...
... au début de 20ème siècle, la Grande Pêche et les métiers qui l'entouraient enrichissaient la ville et ses occupants. Par la volonté de ses représentants ceux-ci alimentaient par les impôts des caisses que convoitaient partiellement le curé : il voulait une belle et grande église, à la mesure de sa paroisse et de son ambition ! Il parvint à obtenir les fonds nécessaires à sa construction, qui coûta d'ailleurs fort cher : elle fut édifiée sur d'anciens marais ! Les fondations du lieu de culte durent être ainsi réalisées à la mesure d'une cathédrale ... solides et profondes.
Lorsque l'édifice fut enfin ouvert, la bourgeoisie s'y rendit en rangs serrés ... mais pas les anciens ni les humbles. Ceux-ci, attachés à l'ancienne église, venaient y cogner l'huis afin d'y entendre le sermon dominical. Mal leur en prit ! Le curé vindicatif et colérique finit par obtenir que l'on détruise le vieux bâtiment !
La chose fut promptement entamée et c'est grâce à l'intervention d'un armateur de la ville, attaché lui aussi à ces vieilles pierres, que le clocher fut sauvé.
La nef et ses contreforts avaient malheureusement déjà succombé aux coups de pioche ...
Au cours de ses 20 siècles d'existence, l'Eglise et certains de ses potentats locaux n'ont ainsi pas seulement quelques millions de victimes sur la conscience mais aussi la disparition de certains lieux érigés à leur gloire ... et dont ils étaient pourtant les instigateurs.
... mais cela est une autre histoire !
Les activités économiques, notamment la pêche, furent à l'origine de l'érection d'un bourg où s'installèrent artisans et commerçants, il y a plus de 500 ans.
Il n'en reste que quelques souvenirs car les richesses de la petite ville et sa position en firent une cible privilégiée : elle subit de nombreuses destructions et un incendie partiel à la fin du 16ème siècle, sous les attaques anglaises (1591 et 1594) mais aussi celles de troupes françaises, en 1593, sous les ordres d'un capitaine La Fontenelle, mettant à sac une bourgade qui aura du mal à s'en relever.
Quelques belles demeures du 16ème siècle plantées au centre-ville et l'ancien magasin d'articles de pêche des "Islandais" subsistent encore de cette époque. Ce dernier, construit au 15ème siècle, à pans de bois et colonnes sculptées, abrite désormais une quincaillerie.
Le développement de Paimpol a fait de sa région un territoire riche en veilles pierres : manoirs, églises, chapelles, croix et fontaines en parsèment les landes.
Leur érection s'étale sur plusieurs siècles d'une histoire dont elles se veulent les témoins. Avant d'aller, peut-être, à leur découverte, faites donc le tour du petit quartier pittoresque qui subsiste de la cité et qui se cache, désormais, à l'abri des maisons plus récentes construites le long du quai. Juste derrière elles, dans les ruelles étroites de la vieille ville, vous entendrez sans doute résonner le chant de quelque marin en goguette cherchant à rallier le bord ...
Ensuite vous irez peut-être, aussi, parcourir les landes de Plourivo, au Sud-Ouest de la cité. Elles furent le théâtre, vers l'an 936, d'une rude bataille livrée par Alain Barbe-Torte aux envahisseurs Normands. Les témoignages de sa victoire y subsistent encore sous la forme de petites croix érigées au 10ème siècle.
Avant de quitter la ville, dirigez-vous vers la jetée qui s'élance vers la mer. Au loin, sur la falaise d'ouest, vous apercevrez la haute tour de Kerroc'h surveillant la rade. Cette rotonde surmontée d'une Vierge à l'enfant, assise sur une tour massive de forme hexagonale comporte deux étages.
Elle fut construite en 1873, à l'instigation de deux soeurs, filles d'un armateur du nom de Janoly, sur la colline alors dénommée Krec'h Mahaf ou "butte de Mathieu".Cette vierge était censée protéger les marins sortant de la rade sur des bateaux qui payaient un lourd tribut aux tempêtes sévissant sur ces côtes.
Un évêque du nom de David règnant sur le diocèse de Saint-Brieuc intervint dans un but peu avouable, faire sa publicité en apposant ses armes personnelles sur une tour dite "de David" et obtint gain de cause : la tour financée par les deux soeurs fut construite selon les "voeux" de l'écclésiastique, celles-ci craignant de ne pas s'assurer leur salut si elles s'opposaient aux exigences du prélat.
Sa situation privilégiée, véritable poste d'observation accessible par un sentier en gravissant les derniers mètres, en fait une étape obligée de votre passage dans le pays de Paimpol
Dom Administratrice
Nombre de messages : 46259 Date d'inscription : 25/04/2012
Sujet: Re: bretagne je vous dis Lun 28 Mai 2012 - 6:44
C'est très joli et surtout très intéressant : Envoie bisous
Invité Invité
Sujet: Re: bretagne je vous dis Lun 28 Mai 2012 - 9:28
emeraude : Envoie bisous
Papou Fondateur du Forum
Nombre de messages : 68732 Date d'inscription : 14/02/2008
Sujet: Re: bretagne je vous dis Lun 28 Mai 2012 - 10:34
Merci : Envoie bisous
emeraude GM V.I.P. du forum
Nombre de messages : 5265 Age : 81 Localisation : FRANCE Emploi/loisirs : antiquaires, brocantes, peintures, chevaux Humeur : optimiste Date d'inscription : 10/12/2011
La ville de Rennes est située à l’Ouest de la France à 308 km en distance orthodromique (à vol d’oiseau) de Paris9. Elle est donc excentrée par rapport à l’axe Lille-Paris-Lyon-Marseille structurant le territoire français et elle l'est plus encore par rapport à la dorsale européenne qui relie Londres à Milan. La ville cherche cependant à tirer parti de sa position centrale dans l'arc Atlantique pour affirmer son rôle de ville européenne. C'est d'ailleurs à Rennes qu’a été créée en 2000 la Conférence des villes de l’Arc Atlantique10 qui y a son siège. Excentrée au niveau national et européen, la ville de Rennes l'est aussi au niveau régional11. Située à moins de 50 km de la limite orientale de la Bretagne à La Gravelle, Rennes se situe à plus de 250 km de l'île d’Ouessant. En distance orthodromique, elle est ainsi plus proche de Tours (194 km) que de Brest (210 km) et plus proche de Caen (154 km) que de Quimper (180 km)12. Éloignée de toute frontière terrestre, la ville n'est cependant qu'à 120 km de l'île Anglo-Normande de Jersey. Rennes est la seule ville bretonne de plus de 25 000 habitants qui ne soit pas située en bord de mer ou d'estuaire13. Elle est plus proche des côtes de la Manche (64 km) que de celles de l’océan Atlantique (90 km).
le palais st georges
Jusqu’au xve siècle, la ville se développe à l’abri de cette muraille à mesure que son rôle politique et économique croît. Au début du xve siècle, la ville de résidence des ducs de Bretagne, ne compte cependant aucun monument marquant en dehors de sa cathédrale17. La ville connaît alors une période de développement démographique en raison d’une forte immigration normande suite à l’occupation anglaise au début du siècle et, surtout, d’un important exode rural. Les faubourgs se développent hors des murs : La Baudrairie, Saint-Aubin, Bourg-l’Évêque, Saint-Étienne, Toussaints… Dans sa Chronique d’Arthur de Richemont, Guillaume Gruel, écuyer d’Arthur III de Bretagne, note : « La ville qui pour lors estoit trop petite pour loger ung tel peuple comme le peuple renays, et estoient les faulxbourcs plus grans troy foiz que la Ville »25. Deux nouvelles enceintes sont donc construites au xve siècle afin d’assurer le développement de la ville. En 1422, le duc Jean V décide de construire une enceinte à l’est qui entoure la « Ville Neuve », marquée par les commerces et les congrégations religieuses16. Cette nouvelle enceinte est achevée en 1452, mais déjà une autre extension est en cours. En 1449, le duc François Ier prend la décision d’étendre les murs de la ville au sud de la Vilaine. La « Nouvelle Ville » ainsi protégée par les remparts est avant tout un ensemble de terrains malsains et inondables où s’entasse une population modeste. L’intérêt est pourtant réel d’assurer une protection efficace des deux rives du fleuve et de protéger les quartiers industrieux17. En 1473, cette enceinte est à son tour achevée. La ville s’étend alors sur 62 ha et compte environ 13 000 habitants26. C’est au cours de ce siècle que la ville s’embellit en se dotant en 1467 de son premier monument civil : la tour de l’Horloge, citée par François Rabelais dans Pantagruel27. Après la fin de l’indépendance bretonne, marquée par l’acte d’union de 1532, le rôle administratif de Rennes s’accroît. En 1561, le parlement de Bretagne se fixe dans la ville28. Le palais du parlement est édifié entre 1618 et 1655. En parallèle, la ville se transforme profondément grâce aux nombreux hôtels particuliers édifiés pour les « messieurs du parlement », comme les hôtels de La Noue et Racape de La Feuillée, édifiés sur la place des Lices en 165816. La ville s’embellit ainsi au cours du xviie siècle mais reste enserrée dans ses remparts et les bâtiments sont pour l’essentiel construits en bois. Lors de la nuit du 23 décembre 1720, la ville s’embrase. Pendant six jours, l’incendie va ravager le centre-ville : près de 10 ha sont touchés, 945 bâtiments sont détruits. Au total, on estime que le grand incendie a coûté 9 millions de livres aux particuliers
portes mordelaises
Le Parc du Thabor est situé en plein centre ville de Rennes. Il est connu pour son jardin aux plantes qui viennent de différents endroits de la terre, ainsi que le serre au milieu du parc qui abrite des plantes exotiques. C'est un parc pour se balader en famille les week-end. Il mérite le détour pour son ambiance calme et familiale.
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Sujet: Re: bretagne je vous dis Sam 22 Sep 2012 - 17:41
près de dinard
Manoir de La Coudraie, Ploubalay
À l'emplacement d'un château antérieur, la demeure seigneuriale est reconstruite au XVIIIe siècle par Pierre-Joseph Gouyon de Launay-Comatz, sur un ancien fief des Pontrouault passé par alliance aux Brignon de Léhen. Une chapelle est construite ou reconstruite en même temps que le château, laquelle a désormais disparu, comme le colombier qui est attesté au XVIIe siècle. La cour contient également un puits. Dans une lettre du 6 prairial an II (1794), le juge de paix de Ploubalay, M. Delourmel, signale qu'un rassemblement de chouans « a fait suspendre par menaces l'exploitation au compte de la République des bois de la Coudraie ». Au cours de la même période, le citoyen Mathelon, commandant la garnison de Dinan, désarme la commune et perquisitionne. Il trouve quantité de grains et vivres au château de La Coudraie. Celui-ci est détruit partiellement par ordre des révolutionnaires lors de la chouannerie de l'an III (1795).
manoir restauré
Invité Invité
Sujet: Re: bretagne je vous dis Sam 22 Sep 2012 - 18:22
...
Betty Co-fondateur du forum
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Sujet: Re: bretagne je vous dis Dim 23 Sep 2012 - 7:28