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 Mythe ou réalité ? Enfant sauvage ?

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emeraude
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emeraude

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MessageSujet: Mythe ou réalité ? Enfant sauvage ?   Mythe ou réalité ? Enfant sauvage ? EmptySam 16 Mar 2013 - 16:57

Mythe ou réalité ?

Mythe ou réalité ? Enfant sauvage ? Enfant11

Les enfants-loups existent-ils ?
Mowgli, le héros du Livre de la Jungle du grand écrivain anglais Rudyard Kipling, a popularisé le thème des enfants sauvages. Les enfants-loups existent-ils ? Cette énigme a préoccupé les hommes depuis les temps les plus lointains. Le débat est essentiel : quelle est la frontière entre l'état animal et l'état humain ?

L'historien grec Hérodote nous rapporte, dès le 5e siècle avant notre ère, qu'un pharaon, désirant découvrir le langage que les enfants parleraient spontanément, avait tenté une étrange expérience. Il s'agissait en réalité de connaître quelle était la "langue première" de l'humanité.

On prit donc deux nouveau-nés à leurs parents et on les confia à un berger pour qu'il les élevât avec ses chèvres. Le pharaon avait ordonné que personne ne leur dise un mot et qu'ils vivent dans une cabane isolée du monde extérieur. Au moment voulu, ils devaient être allaités par les chèvres et ils devaient recevoir tous les soins dont ils auraient besoin. Malheureusement, Hérodote ne nous dit rien sur les résultats de cette curieuse expérience.

Il est d'ailleurs plus que probable que les enfants soient restés complètement muets : l'enfant apprend sa langue en entendant parler ses parents.

Nous connaissons tous le mythe fondateur de Rome: Roumulus et Rémus son frère jumeau fils du dieu Mars et d'une vestale jetés dans le Tibre et allaités par une louve.


L'expérience de Frédéric II
Au Moyen Age, l'empereur allemand Frédéric II de Hohenstaufen chercha lui aussi à savoir quelle sorte de langage et quelle façon de parler adopteraient des enfants élevés sans jamais parler à qui que ce fût. "Aussi nous dit, dans sa chronique, le moine franciscain Salimbene - demanda-t-il à des nourrices d'élever les enfants, de les baigner, de les laver, mais en aucune façon de babiller avec eux ou de leur parler, car il voulait savoir s'ils parleraient l'hébreu, le plus ancien des langages (c'est tout au moins ce que l'on croyait à cette époque) ou le grec, ou le latin, ou l'arabe, ou peut-être encore le langage des parents dont ils étaient issus.

"Mais il œuvra pour rien, car tous les enfants moururent... En effet, ils ne pouvaient pas survivre sans les visages souriants, les caresses et les paroles pleines d'amour de leurs nourrices."

Marivaux : La Dispute
Ê
L
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De belles légendes
Il en était de même de l'enfant qu'on trouva dans les forêts de Lituanie et qui vivait parmi les ours. Il ne donnait, dit M. de Condillac, aucune marque de raison, marchait sur ses pieds et sur ses mains, n'avait aucun langage et formait des sons qui ne ressemblaient en rien à ceux d'un homme.

Le petit sauvage d'Hanovre, qu'on mena il y a plusieurs années à la cour d'Angleterre, avait toutes les peines du monde à s'assujettir à marcher sur deux pieds ; et l'on trouve deux autres sauvages dans les Pyrénées qui couraient par la montagne à la manière des quadrupèdes.

L'enfant-loup de Wetteravie, trouvé en 1544 près d'Echzel, dans la forêt de Hardt, en Bavière, fut l'un des premiers dont l'histoire ait retenu le nom. Il avait environ douze ans lorsqu'il fut capturé par des hommes. Cette même année, un autre enfant était découvert, en Hesse, parmi des loups. L'historien Philippe Camerarius rapporte que ce garçon avait été enlevé à l'âge de trois ans par ces animaux et qu'il marchait à quatre pattes. Les loups, dit-il, s'étaient pris de tant d'affection pour lui qu'ils le nourrirent des meilleurs morceaux de leur proie, et l'exercèrent à la course jusqu'à ce qu'il fût en état de les suivre au trot et de faire les plus grands sauts.

Ils prenaient grand soin de son bien-être, puisqu'ils avaient creusé une fosse pour l'abriter pendant la nuit et l'avaient garnie de feuilles. Ils se couchaient tous autour de lui pour le protéger du froid. Le naïf chroniqueur s'écrie : Si c' est vrai, cela est digne d'admiration. Faut-il s'étonner si, hébergé à la cour du Landgrave, Henri de Hesse, l'enfant-loup, avait dit qu'il préférait encore retourner avec les loups plutôt que de vivre parmi les hommes ?

Un beau jour de 1661, un enfant bien proportionné, à la peau très blanche, les cheveux blonds et les traits du visage agréables, fut trouvé par des chasseurs dans la forêt de Lituanie. Il vivait au milieu des ours, et se défendit avec les ongles et les dents contre ceux qui voulaient l'attraper. Il avait avec lui un compagnon de son âge, mais qui eut le temps de s'enfuir avant d'être capturé.

A la fin du XIXe siècle, et toujours en Lituanie, on prit un autre enfant parmi des ours : il avait une dizaine d'années, était couvert de poils et ne donnait, raconte-t-on, aucune marque de raison. Il n'articulait aucun langage humain. On parvint cependant à lui apprendre à se tenir debout, à se nourrir normalement et à prononcer quelques mots, mais, lorsqu'il fut en mesure de s'exprimer, il ne put se souvenir de son passé.

L'enfant-mouton, trouvé dans une forêt d'Irlande, en l672, mangeait de l'herbe et du foin qu'il choisissait à l'odorat. Il courait très vite et était fort agile. On le connaît bien, car il fut décrit par le célèbre professeur Nicola.

Tulp, qui servit de modèle à Rembrandt lorsque celui-ci peignit sa Leçon d'anatomie, œuvre qui fait toujours la gloire du musée d'Amsterdam. D'après lui, il avait le front plat, l'arrière de la tête allongé, la langue épaisse et le ventre enfoncé, particularité due, d'après le professeur, à son habitude de marcher à quatre pattes. Enfin il bêlait au lieu de parler.




Un cas semblable existait à la fin du XVIème siècle à Bamberg, en Allemagne. Il s'agissait cette fois d'un enfant qui avait été élevé parmi les bœufs et qui se battait à coups de dents avec les plus grands chiens, qu'il parvenait ainsi à mettre en fuite.

La fille sauvage d'Overyssel
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Mythe ou réalité ? Enfant sauvage ? Enfant12


L'enfant de Hameln
Très vorace, il ne put jamais que prononcer quelques mots pour demander de la nourriture. Le roi d'Angleterre, George Ier, qui était également électeur du Hanovre, s'intéressa à lui et l'emmena en Grande-Bretagne où il essaya de le faire éduquer. L'enfant de Hameln apprit peu à peu à supporter les vêtements et manifestait un grand plaisir en écoutant de la musique.

Un autre de ces enfants, Jean de Liège, perdu par ses parents à l'âge de cinq ans et retrouvé seize ans après, retint l'attention du naturaliste Linné, qui en parle dans ses ouvrages. Il se nourrissait surtout des légumes qu'il trouvait dans la terre. (voir plus loin Jean de Liège)

La fille sauvage de Karpfen, capturée en 1767 en Basse Hongrie, était nue. Son corps était robuste, et il fallut la tirer de force de la tanière où elle s'était réfugiée. Conduite à l'hôpital de Karpfen, elle refusa de manger des aliments cuits, mais faisait ses délices de la viande crue et des écorces d'arbres. On ne sut jamais comment elle avait pu survivre dans ces forêts inaccessibles, où pullulaient des animaux féroces, ours et loups.

En 1831, on fit mention d'une fille-truie, découverte dans la région de Salzbourg, en Autriche, qui, ayant été élevée dans une porcherie, imitait le grognement des cochons. L'enfant-porc d'Overdyke, lui, avait une prédilection pour les salades, et un autre enfant sauvage de cette région, élevé parmi les loups, grimpait aux arbres, criait comme un oiseau et dénichait les œufs dont il se montrait très friand. Avec l'enfant-loup de Kronstadt, en Russie, décrit par l'Allemand August Rauber dans un ouvrage paru en l885, et qui était fort sensible aux sons du piano, s'achève la liste des enfants sauvages de l'Europe. Aux XIXe et XXe siècles, la plupart des cas semblables signalés concernent des individus nés en Asie méridionale ou en Afrique.

Tous les cas que nous avons relevés sont, il faut le reconnaître, entourés de beaucoup d'obscurité, et l'on peut se poser nombre de questions à leur égard. Il existe pourtant deux enfants européens dont l'histoire est bien connue et sur lesquels il faut revenir. Il s'agit de la fille-sauvage de Songy, en Champagne, et de l'enfant-loup de l'Aveyron, le petit Victor, qu'un film a, de nos jours, rendu célèbre.



Marie-Angélique Leblanc (1731)
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Mythe ou réalité ? Enfant sauvage ? Enfant13



Marie-Angélique Leblanc
Le vicomte d'Épinoy la fit élever ensuite chez des religieuses de Châlons qui la civilisèrent avec patience, puis chez d'autres sœurs à Vitry-le-François. Après la mort du vicomte, ce fut l'évêque de Châlons, Choiseul, qui en prit soin. En l747, placée dans un autre couvent, chez les clarisses de Sainte-Menehould, elle reçut la visite du savant La Condamine, qui l'interrogea sur son passé.

Elle était alors la protégée du duc Louis d'Orléans, le fils du Régent, qui payait sa pension. Elle avait perdu son comportement sauvage et était devenue Mlle Leblanc. Le duc la fit entrer dans une autre maison de religieuses de Paris où elle fit sa première communion. Elle se disposait à devenir religieuse lorsqu'elle tomba gravement malade et perdit son protecteur. Les hospitalières qui l'hébergeaient la traitèrent durement, la croyant désormais sans ressources. Heureusement, alerté par Louis Racine et La Condamine, le nouveau duc d'Orléans continua à son égard les charités de son père. Elle put entrer au couvent de la Visitation de Chaillot, où elle mourut en 1788 à la veille de la Révolution.

Quelles pouvaient donc être les origines de la mystérieuse "fille de Songy" ? La Condamine, qui l'interrogea, a essayé d'élucider cette énigme en croyant pouvoir affirmer qu'elle était née chez les Esquimaux du nord de l'Amérique. Il s'appuyait sur certaines de ses confidences.

"Je suppose, écrit La Condamine, qu'un capitaine de navire parti de la Hollande, de l'Ecosse ou de quelque port de Norvège ait enlevé des esclaves dans les terres arctiques, ou dans la terre du Labrador, et qu'il les ait transportés pour les vendre dans quelqu'une des colonies européennes des îles Antilles. Elle y aura vu et mangé des cannes à sucre et du manioc. Le même capitaine peut avoir ramené quelques-uns des ces esclaves en Europe, soit qu'il n'eût pas trouvé à s'en défaire avantageusement, soit par caprice ou curiosité, et la jeunesse de notre petite sauvage peut fort naturellement lui avoir valu cette préférence ; dans ce cas, il est probable qu'il l'aura vendue ou donnée en présent à son arrivée en Europe."

"Il est encore assez vraisemblable que, par plaisanterie ou par fraude, on se soit avisé de la peindre en noir, c'était le moyen de la faire passer pour une esclave de Guinée et de n'avoir point de comptes à rendre. Il y a en Amérique une plante dont on tire une eau qui, appliquée sur la peau, la noircit parfaitement."

La Condamine pensait également que, vendue dans un port de Hollande, ses nouveaux maîtres pouvaient l'avoir transportée dans la région des Ardennes, d'où elle se serait échappée, ou bien, désespérant de l'apprivoiser, ils l'auraient abandonnée. C'est ainsi qu'elle aurait gagné la Champagne.

Le savant croyait-il à ce récit ? L'aventure de Mlle Leblanc comporte en effet bien des détails invraisemblables et qui relèvent plus de la fable que de l'analyse scientifique. Il faut d'ailleurs remarquer que La Condamine, qui revenait, à cette époque, du Pérou, où le gouvernement français l'avait chargé de mesurer le méridien terrestre, se garde bien de signer de son nom son &Histoire d'une jeune fille sauvage, mais qu'il choisit comme pseudonyme, celui d'une certaine Mme Hecquet !

En fait, le mystère n'a jamais été éclairci ; à défaut de documents sûrs, on serait plutôt tenté d'admettre que sa naissance en France a été clandestine et que, reculant devant un crime, on a préféré la faire nourrir dans quelque retraite isolée avant de lui donner la liberté, lorsqu'on a supposé qu'elle pouvait subvenir seule à ses besoins, jusqu'au moment où elle serait recueillie. Peut-être s'est-elle enfuie d'elle-même de l'endroit où on la tenait cachée.

Quoi qu'il en soit, le mystère qui entoure les origines de cette malheureuse créature ne fut jamais parfaitement élucidé.


Victor enfant sauvage de l'Aveyron

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Dernière édition par emeraude le Sam 16 Mar 2013 - 17:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mythe ou réalité ? Enfant sauvage ?   Mythe ou réalité ? Enfant sauvage ? EmptySam 16 Mar 2013 - 17:04

Le garçon de Kronstadt
Ce malheureux a été capturé en Valachie (Roumanie) à la fin du dix-huitième siècle, et gardé plusieurs années à Kronstadt. Boris Porchnev le cite très longuement Les yeux profondément enfoncés dans leurs orbites, le front "très fuyant", le corps velu, le cou "gonflé", les muscles des membres "plus développés et saillants que chez les êtres humains en général", rien ne manque. Le caractère néandertalien, voire plus "archaïque", est indéniable.


Mythe ou réalité ? Enfant sauvage ? Enfant14


L'enfant sauvage de Kronstadt

Ce n'est pas remettre en cause cette identification que de remarquer que ce garçon présentait des signes non moins flagrants d'autisme : "Il n'exprimait jamais le moindre sentiment (...) Quand on éclatait de rire ou simulait la colère, il ne semblait pas saisir ce qui se passait (...) Il regardait avec stupéfaction tout ce qu'on lui montrait, mais il détournait bientôt le regard, avec la même absence de concentration, sur d'autres objets. Quand on lui présentait un miroir, il regardait derrière celui-ci, mais restait tout à fait indifférent de n'y point trouver son image..." (consultez n'importe quel psychologue avec simplement ces quelques indications).

Les derniers survivants isolés de certaines populations considérés comme de "hominidés reliques" sont forcément menacés par un isolement affectif précoce, cause classique de l'autisme. Cela a dû d'ailleurs faciliter leur capture. Mais aussi, cela doit inciter à beaucoup de prudence dans l'évaluation de leurs capacités psychiques, donc de leur "degré d'humanité". (Source : Boris Porchnev)

Jean de Liège
Capturé en Belgique à la fin du dix-huitième siècle, il a pu apprendre à parler et n'est donc pas considéré comme un possible néandertalien. On nous dit pourtant, objectivement, qu'il était velu (bien sûr, c'est un peu vague), et surtout que son élocution laissait à désirer. Ce dernier point devient troublant quand on précise que cette difficulté à parler venait non d'une quelconque déficience intellectuelle, mais d'une conformation anormale du larynx... (voir Frank Tinlant, opus cité).

Loups-garous de Norvège
"En Norvège, certains dossiers médicaux mentionnent la présence de "loups-garous" indiscutables. Ce sont des adolescents - habituellement des garçons - atteints de déficience mentale, affublés de poils et de cheveux grotesques qui poussent souvent jusqu'au sommet de leurs pommettes et leur couvrent entièrement le front, jusqu'aux sourcils ; les mâchoires sont prognathes (...) Ces êtres ne sont rien d'autre que des gosses qui ont grandi en haute montagne dans des vallées presque perpétuellement saturées d'humidité (...) Ces pauvres misérables que la communauté avait rejetés ou qui s'étaient enfuis parce qu'ils étaient anormaux réussissaient à subsister en chassant à la main ou en cueillant des plantes..."Ê

J'attends qu'on me cite une seule déficience glandulaire ou autre qui produise des effets aussi singuliers, et qui permette une survie en pleine nature dans un environnement aussi rude que les montagnes du nord de la Norvège. Vous penserez peut-être que les lignes ci-dessus ont été écrites par quelqu'un qui n'avait pas d'autre explication à sa disposition, qui ignorait tout du problème des hommes sauvages et velus. Elles ont été écrites par... Ivan T. Sanderson, dans son classique Hommes-des-neiges et Hommes-des-bois (Plon, 1963), page 241. Dans le même ouvrage, Sanderson fait état de rapports "surprenants" sur des hommes des neiges en Suède. (Source : Jean Roche)

TEMPS MODERNES
Au XXe siècle des "enfants sauvages" ont été découverts à plusieurs reprises et dans des pays très différents.

En 2007, sur le plateau des terres rougesÊentre les Cambodge et la Thaïlande, surgit un jour de la jungle une jeune femme nue, à la démarche simiesque, au regard féroce et ne laissant échapper que des grognements.

Depuis, le hameau de Phum Un, quelques huttes de bambou en lisière d'une plantation d'hévéas, noyées dans un épais voile de poussière rouge au fin fond du Rattanakiri, province la plus reculée du royaume, vit dans la frayeur. La nuit venue, les villageois se barricadent, persuadés qu'un démon va venir les étrangler. Dans cette région peuplée de fantômes, de génies mangeurs d'enfants et d'hommes volants, la srey prey "fille de la forêt" est l'émissaire de quelque esprit maléfique, jurent-ils. Après avoir remarqué plusieurs larcins dans leur petite scierie, les ouvriers, bien décidés à confondre le chapardeur, ont capturé le 13Êjanvier, cet être mi-femme mi-animal, couvert de boue séchée, d'une épouvantable maigreur, qui fouillait frénétiquement la terre pour trouver quelques grains de riz. "Elle avait les yeux rouges et faisait des bonds circulaires, comme un tigre pris au piège", racontent-ils.

Natacha la sauvageonne de Sibérie

Mythe ou réalité ? Enfant sauvage ? Enfant15


Tchita vivait avec ses chiens et ses chats

Tout près de nous, en 2009, la police russe aurait retrouvé en Sibérie une fillette de 5 ans abandonnée dans un appartement délabré. Elle s'exprimait en aboyant, et paraissait trois ans de moins que son âge (Le Figaro 29/05/09).

Vêtue de haillons, Natacha n'était apparemment jamais sortie de ce taudis, sans chauffage, ni eau courante. Elle "vivait au milieu de chiens et de chats, dans des conditions de totale insalubrité dans une puanteur épouvantable", expliqua une responsable de la police locale à la chaîne de télévision.

Entourée de chiens et de chats, la fillette avait très probablement été élevée au milieu des bêtes, dont elle semble avoir copié le comportement. Lorsqu'elle a été découverte, elle "se jetait sur les gens comme un petit chien" et ne communiquait qu'avec "le langage des animaux". Elle comprendrait le russe, mais n'en parlerait que quelques mots.

La petite fille a depuis été placée dans une institution où elle reçoit une aide médicale et psychiatrique et joue avec d'autres enfants, tout en continuant à avoir un comportement animal. "La fillette ne mange pas avec une cuillère, elle la met de côté et elle lape", raconte une responsable. "Aujourd'hui, quand j'ai quitté la pièce, elle a sauté vers la porte et a commencé à aboyer", ajoute Nina Yemelyanova.

L'enfant sauvage de Phum Un

Mythe ou réalité ? Enfant sauvage ? Enfant16


La fille de la forêt de Phum Un

Nouveau mystère des plateaux des terres rougesÊ: une rumeur circule dans les environs : une jeune femme nue, à la démarche simiesque, au regard féroce et ne laissant échapper que des grognements, surgit chaque nuit de la jungle cambodgienne.

Depuis, le hameau de Phum Un, quelques huttes de bambou en lisière d'une plantation d'hévéas, noyées dans un épais voile de poussière rouge au fin fond du Rattanakiri, province la plus reculée du royaume, vit dans la frayeur. La nuit venue, les villageois se barricadent, persuadés qu'un démon va venir les étrangler. Dans cette région peuplée de fantômes, de génies mangeurs d'enfants et d'hommes volants, la srey prey («Êfille de la forêtÊ») est l'émissaire de quelque esprit maléfique, jurent-ils.

Lorsque la sauvageonne qui terrorisait leurs nuits fut capturée, les habitants durent se rendre à l'évidence, la stryge n'était qu'une pauvre fille errante, rendue à la vie sauvage lorsque ses parents l'eurent abandonnée.
Enfants sauvages de Colombie

Cinq enfants que leur père souffrant de troubles mentaux avait abandonnés dans des grottes dès leur naissance, ont été découverts en mai 2010 aux environs de de Turmeque, dans le département de Bocaya dans le centre-est de la Colombie.

Âgés de huit mois à 11 ans, les enfants qui se portaient bien n'avaient jamais, semble-t-il, été en contact avec le monde extérieur.

Selon Alirio Garzon, de la Protection civile colombienne, qui fut l'un des premiers à les secourir, «les trois plus jeunes, âgés respectivement de huit mois, deux et six ans, ont été retrouvés allongés dans une grotte, se serrant craintivement les uns contre les autres pour se tenir chaud. A proximité, dans une autre grotte, les aînés, âgés de huit et onze ans, ont tenté de s'enfuir à l'approche des sauveteurs.»

«Il ne fut pas facile de les ramener à la vie civilisée. Ils refusaient de quitter leur domaine, de se nourrir, de se laver, de se vêtir, et quand la télévision fut allumée dans le centre qui les hébergeait, ils ont semblé terrorisés».

Selon les autorités, les enfants vont bien. Seule la fillette âgée de deux ans a dû être mise en observation dans un centre médical spécialisé dans les problèmes de nutrition.

Le père, qui travaillait sur les marchés et son épouse auraient disparu après l'opération de secours sans olus donner signe de vie.



Enfants sauvages de Colombie

Cinq enfants que leur père souffrant de troubles mentaux avait abandonnés dans des grottes dès leur naissance, ont été découverts en mai 2010 aux environs de de Turmeque, dans le département de Bocaya dans le centre-est de la Colombie.

Âgés de huit mois à 11 ans, les enfants qui se portaient bien n'avaient jamais, semble-t-il, été en contact avec le monde extérieur.

Selon Alirio Garzon, de la Protection civile colombienne, qui fut l'un des premiers à les secourir, «les trois plus jeunes, âgés respectivement de huit mois, deux et six ans, ont été retrouvés allongés dans une grotte, se serrant craintivement les uns contre les autres pour se tenir chaud. A proximité, dans une autre grotte, les aînés, âgés de huit et onze ans, ont tenté de s'enfuir à l'approche des sauveteurs.»

«Il ne fut pas facile de les ramener à la vie civilisée. Ils refusaient de quitter leur domaine, de se nourrir, de se laver, de se vêtir, et quand la télévision fut allumée dans le centre qui les hébergeait, ils ont semblé terrorisés».

Selon les autorités, les enfants vont bien. Seule la fillette âgée de deux ans a dû être mise en observation dans un centre médical spécialisé dans les problèmes de nutrition.

Le père, qui travaillait sur les marchés et son épouse auraient disparu après l'opération de secours sans olus donner signe de vie.

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