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La bouche et ses révélations.





Il se passe de drôles de choses dans notre bouche.

Rien qu'en l'inspectant, un dentiste sait si nous sommes fatigués ou stressés. Il peut aussi détecter un diabète, un herpès ou un cancer buccal. Ce qui est vrai dans un sens l'est dans l'autre. En effet, des maladies bucco-dentaires entraînent parfois une infection des reins et, plus grave, une inflammation fatale du coeur provoquant un décès.

Sans atteindre cette extrémité, une carie engendre aussi une tendinite ou une infection du genou. Les médecins sportifs le savent. Quand un grand joueur de football a des problèmes musculaires ou articulaires, il faut d'abord l'envoyer chez le dentiste !

Etre fumeur représente un risque accru de perte de dents.

- Les fumeurs ont 6 à 7 fois plus de risques de perdre leurs dents que les non-fumeurs. Les composants du tabac entraînent des lésions buccales et les microbes deviennent plus agressifs.

- La micro-circulation sanguine se modifie, activant ainsi les mécanismes inflammatoires. La nicotine ralentit les phénomènes de cicatrisation et de régénération des tissus. La gingivite apparaît donc dix ans plus tôt que chez les non-fumeurs.

Des dents en bonne santé contribuent pleinement à notre bien-être et à l'équilibre de notre corps. Aussi, préserver l'éclat et la longévité de ses dents et de ses gencives est capital pour que des actions aussi élémentaires que manger, rire et parler ne se transforment pas en problème.


Les éléments d'une bonne hygiène dentaire


Le brossage des dents après chaque repas doit être systématique. Il permet d'éliminer la plaque dentaire, qui se transforme en tartre en durcissant et qui peut causer caries, gingivites et infections plus graves. L'idéal est de procéder à un brossage de 3 minutes suivant des mouvements de rotation.

L'entretien des dents réclame aussi un matériel adéquat :

- une brosse à dents plutôt souple et renouvelée régulièrement ;

- du fil dentaire pour nettoyer chaque jour les espaces entre les dents ;

- des brossettes interdentaires qui permettent d'atteindre les recoins inaccessibles à la brosse à dents

- un dentifrice adapté à ses besoins et enrichi en fluor.


Quand se rendre chez le dentiste ?


Une ou deux fois par an, une visite chez le dentiste s'impose.

Elle permet de détecter d'éventuelles caries, de contrôler l'état général des dents et des gencives et de procéder à un détartrage. Pris en charge par la Sécurité sociale, le détartrage sert à éliminer la plaque dentaire et à prévenir des risques de déchaussement.

Le dentiste pourra aussi surveiller les lésions buccales, qui peuvent propager des germes et des bactéries ou être le signe d'un problème de santé.

Il doit par ailleurs, être consulté en cas de :

- mauvaise haleine ;

- dent sensible au chaud et au froid ;

- mobilité dentaire ;

- gencives enflées ou irritées.


Hygiène de vie... hygiène des dents


Une alimentation équilibrée et des repas pris à heures régulières favorisent une bonne santé dentaire. Des études récentes sur l'hygiène des dents ont également démontré que les aliments riches en glucide contribuaient à la formation de caries.

Responsable de mauvaises haleines et de dents jaunes, le tabac est également un ennemi redoutable pour les dents. Les fumées toxiques qu'il dégage irritent les dents et la muqueuse, favorise la formation du tartre et augmente de façon significative le risque de perte et de déchaussement.

Pour en savoir plus rendez-vous sur : http://www.eufic.org/article/fr/expid/basics-sante-dentaire.

Caries : soulager la douleur avant d'aller consulter


Une carie vient de se réveiller sans crier gare et votre dentiste ne peut pas vous prendre tout de suite ? Rassurez-vous, il existe des moyens de calmer la douleur avant votre rendez-vous.


Brossez doucement la dent atteinte d'une carie


Le contact de la brosse risque d'être désagréable mais vous allez limiter la multiplication des bactéries et ainsi éviter que l'inflammation ne s'aggrave. Répétez cette opération plusieurs fois dans la journée.


Faites des bains de bouche


Pour compléter l'action antiseptique du brossage, n'hésitez pas à faire des bains de bouche.

Attention : si leurs principes actifs endorment temporairement la sensibilité de la muqueuse, ils peuvent provoquer des brûlures à trop hautes doses.


Utilisez du fil dentaire


Lorsque la douleur est diffuse, et survient après chaque repas, le fait de déloger les aliments coincés entre deux dents avec du fil dentaire va soulager temporairement la carie inter-dentaire.
Appliquez du dentifrice pour dents sensibles
L'une de vos dents subitement sensible au froid se met à vous lancer violemment. Un peu comme si un coeur battait à l'intérieur ? Vous ressentez la douleur dans toute la mâchoire ?

Il y a de fortes chances qu'il s'agisse d'une pulpite, une inflammation causée par une carie trop proche du nerf. Dans ce cas, même le plus puissant des anti-douleurs ne suffit pas. Le seul moyen de calmer la douleur est alors de dévitaliser la dent.


N.B. : face à de tels symptômes, votre dentiste vous prendra sans attendre. Cependant, s'il s'agit d'un week-end, vous devrez vous rendre aux urgences.
En tant que tel, le clou de girofle n'a aucune vertu anti-douleur. Seule son essence, l'eugénol, présente un intérêt. Elle entre d'ailleurs dans la composition de nombreux produits utilisés au cabinet.


( Source : le Net )

Le bruxisme : manie inconsciente de serrer ou de grincer des dents, le bruxisme touche 6 à 20% des adultes à un moment ou à un autre de notre vie.




A QUOI CE PHENOMENE EST-IL DÛ ?


Normalement, les dents n'entrent en contact les unes contre les autres qu'une vingtaine de minutes par jour : lorsque nous mâchons ou que nous déglutissons.

Toutefois, certaines personnes sous l'effet du stress, se mettent à "serrer des dents", plusieurs heures, de jour comme de nuit, et la moitié d'entre elles n'en ont pas conscience. D'autres grincent des dents surtout la nuit, déplaçant la mâchoire d'avant en arrière sans s'en redre compte.

Ce phénomène est connu sous le nom de bruxisme.


QUI EN EST ATTEINT ?



Le bruxisme se manifeste généralement chez les personnes stressées ou angoissées.

Il apparaît le plus souvent à la suite d'un choc psychologique comme un divorce, un deuil ou une perte d'emploi par exemple.

Différentes études ont montré aussi que les gens introvertis y étaient davantage sujets.


QUELLES EN SONT LES CONSEQUENCES ?


Ce trouble entraîne une usure prématurée, des fêlures, des fendillements, voire, à un stade avancé, des fractures de dents.

Si on ne fait rien, les dents continuent à s'abraser et finissent par sembler meulées, comme si elles avaient été passées au papier de verre.

La disparition de l'émail et de la dentine expose la partie vivante de la dente, la pulpe, aux multiples agressions extérieures.

Les usurent dentaires perturbent aussi les relations entre la mâchoire du haut et celle du bas, et peuvent entraîner l'avancement du menton.


COMMENT SAVOIR SI ON EN SOUFFRE ?


On le sait généralement par les plaintes du conjoint ou, le plus souvent, par des douleurs à la mâchoire ressenties au réveil.

Le bruxisme est en effet souvent associé à un dysfonctionnement de l'articulation et de la musculature de la mâchoire.

Il peut, aussi, s'accompagner d'une hypertrophie des muscles qui servent à serrer les dents, ce qui donne au visage un aspect trapézoïdal et une difficulté à bien ouvrir la bouche.

Les douleurs peuvent s'étendre au cou, à la tête et au dos.


COMMENT TRAITER ?


Il faut avant tout prendre conscience que l'on serre les dents et essayer de s'en empêcher pendant la journée.

Si cet autocontrôle ne suffit pas, notamment la nuit, le traitement repose sur le port d'une gouttière.

Réalisée à partir d'une empreinte des mâchoires, elle empêche les dents du haut d'entrer en contact avec celles du bas.

La gouttière protège les dents des usures et évite les fractures des prothèses : couronnes, bridges ou implants. Elle prévient le déplacement des dents, favorise la détente des muscles et réduit le nombre d'épisodes de bruxisme.

Dans les cas sévères, linjection de toxine botulique dans les muscles masticateurs ou des traitements médicamenteux sont proposés.

La kinésithérapie, l'ostéopathie ou l'acupuncture peuvent agir sur les contractures et les douleurs musculaires associées.


( Source : Le Net )