Oui ,là tu te pointes je vois

J'aime les deux...............

Tout ce qui à trait à la littérature m'intéresse......

J'adore aussi les jeux de mots , merci pasquetto....

Le groupe s'agrandit. :nnn:

çà c'est une lettre d'amour



Ronsard ( 1524-1585)

Tu écris çà aujourd'hui..............

Bonjour c'est pas dans l'air du temps..............."hein " les meufs...

Connaissant les mentalités... :nnn: : bisous :

Tu as raison Francis :super: Maintenant il n'y a plus que le s*** qui compte .

L'amour c'est une autre époque Tu passes même pour un ringard si ton cœur frétille ( et pas ton ****) pour une donzelle !

Toutes les "donzelle" n'ont pas la même pensée, Denis

Un petit poème sur l'ivresse

De Charles BAUDELAIRE , qui est pour moi le plus grand de tout les poètes (enfin! celui que je comprend le mieux)

Sublime....................

Il est certain que c'était un génie...........

C'est tellement vrai.


Il vaut mieux être haut placé

Le corbeau sur un arbre était perché
A ne rien faire de la journée
Un lapin voyant ainsi le corbeau,
L'interpelle et lui dit aussitôt :
"Moi aussi, comme toi, puis-je m'assoir
Et ne rien faire du matin jusqu'au soir?"
Le corbeau lui répond de sa branche :
"Bien sur, ami à la queue blanche,
Je ne vois ce qui pourrait empêcher
Le repos, de la sorte, rechercher."
Blanc lapin s'assoit alors par terre,
Et sous l'arbre reste à ne rien faire,
Tant et si bien qu'un renard affamé,
Voyant ainsi le lapin somnoler,
S'approchant du rongeur en silence,
D'une bouchée en fait sa pitance.
Moralité :
Pour rester ainsi à ne rien branler,
Il vaut mieux être haut placé.

Toboggan... !
(simple cale en bourre)

J’ai garé mon vélo dans la rue du Vieux Duc,
Pédale au caniveau, vous connaissez le truc...
A cet emplacement l’endroit est si pentu
Que sous l’effet du vent l’engin racé a chu...

Je l’ai remis en place, cette fois comme il faut,
Clic-clac ! Je cadenasse, mais jugez-en plutôt :
Une crotte de chien, devant la roue s’étale,
L’idée ne coûte rien : la matière fait cale...

KERFON LE CELTE

A qui le dis tu............. :nnn:

Battons-nous pour la vie

Stop à toutes ces pitoyables querelles
C’en est assez, misérables mortels
Vous croyez être et réagissez comme des rebelles
En fait, vous êtes juste faux et superficiels

Dans cette vie on ne connait plus les sentiments
Dans cette société tout est devenu dément
L’argent de la terre en est devenu le maître
L’humain n’est inquiet que de son paraître

Pourquoi affronter inexorablement le temps
Alors qu’ici bas le bonheur fout le camp
Vous avez adhéré à ce système pourri
Pour nous la belle vie est finie

Au milieu de ce foutu tintamarre
Seule je me bats, j’en ai marre
Spectatrice de cette vie fragile
Je refuse de partir en exil

Au-dessus de nous, des nuages de haine
Les beaux rayons de soleil sont en quarantaine
La pluie de malheur est torrentielle
Secouons-nous avant qu’on ne puisse plus voir le ciel

Comme cela est vrai...

Je lirais tout çà plus tard pasqueto ,j'ai pas vraiment le temps là :super:

Merci à vous de participer au débat

me sens un peu moins seul

bien le 3 pasquesto :super: (mais il manque le nom des auteurs sur 2 ?)

le " cale en bourre" ,je le trouve extra !!! :super:

[quote="denis"]bien le 3 pasquesto :super: (mais il manque le nom des auteurs sur 2 ?)

Quand le nom et spécifié je le met en faisant le copier coler, mais si il n'y est pas "es pas poussiple"

Oki pasqueto :super:

Tu fais mal tes "citations" Pasqueto !

Le message cité doit garder ce signe de début et de fin : [quote]

Un poème qui parle de vrais sentiments



Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)

:grrrrr: Je n'ai jamais rien compris à la poésie

C'est bien dommage mon ami , la poésie c'est le reflet de la vie ,à travers elle tu peux découvrir des sentiments inexplorés qui sont enfoui au fond de toi

[quote="Papounet"]Tu fais mal tes "citations" Pasqueto !

Le message cité doit garder ce signe de début et de fin :

Citation :

Compris Papou et si à la fin je met kodac, j'imite la poule: "quote quote kodac"

Tout dans le titre.

Que c’est beau !



Je ne peux me lasser, face à la création ;
Ce merveilleux spectacle, déclenche l’admiration.
Peut-on encore douter ; ce que fût l’origine !
Devant autant de fleurs, à la ligne si fine.

Regarde les montagnes, qui s’élancent vers le ciel !
Leurs sommets toujours blancs ; par les neiges éternelles.
Ecoute le ruisseau, la rivière, le torrent !
C’est le murmure de l’eau ; qui coule tout en dansant.

Et la mer qui s’amuse, à nous faire reculer ;
Quand revient la marée, elle couvre les rochers ;
Nous conduisant au loin, pour de longs voyages ;
Elle nous montre les îles, et tant d’autres rivages.

Que j’aime tes couleurs, qui reviennent chaque année ;
Au printemps, à l’automne ; toujours aussi variées.
C’est la loi des saisons, qui retrouvent leur place.
Le monde comme une horloge, marque le temps qui passe.

Les arbres se pliant, au gré de tous les vents ;
Font entendre leurs voix, ensemble en chantant.
Les oiseaux en concert, nous disent chaque matin :
Que la terre toute entière est tenue par sa main.

C’est Dieu le créateur, qui a tout programmé ;
Les minutes et les heures ; il ne s’est pas trompé.
Refuser le hasard, c’est avoir du bon sens ;
En portant ton regard, faudra que tu y penses.

La terre est malade

Serait-elle au plus mal ?
Aux dires de ces experts
Car ce n’est pas normal
De voir ainsi la terre.

Étant à son chevet
Ils ont diagnostiqué
Son mal on le connait
La terre est fatiguée.

Tu te portais si bien
Pouvant tout supporter
Depuis les temps anciens,
Tu nous as tant donné.

Jaillissant de tes sources
Fontaines et ruisseaux ;
Que l’homme dans ses courses
N’a pas vu le cadeau.

Et pourquoi t’amputer ?
En rasant tes forêts
La vie est menacée ;
On le dit et c’est vrai.

Et toutes ces fumées,
S’élevant vers le ciel !
Il est temps de crier,
Arrêtez ! C’est mortel !

Il faudrait te soigner
Pour conserver encore
La force et la santé
Que réclame notre corps.

Mais Dieu dit que c’est nous
Qui sommes concernés
Ressemblant à des loups,
Prêts à tout dévorer.

Et si tout se dégrade,
C’est nous les accusés.
La terre, elle est malade,
A cause du péché.

Là ça me plait. :super:

Randonnée pédestre.


Chausser ses bottes de marche, maximum rigidité.
Choisir une montagne, haut coefficient de difficulté.
Partir à sa conquête, la prendre de front à pas régulier
par son sentier balisé, aménagé qu’à moitié.
Quand vient la douleur aux membres inférieurs, augmenter le rythme.
Allez ! Plus de vigueur jusqu’à croire être obligé de s’arrêter
car jusqu’aux oreilles remonte la chaleur.
Mais ne pas se laisser ralentir, il faut à tout prix atteindre son deuxième souffle.
Grimper ou sauter les embûches.
Courir presque entre arbres et racines, roches et fossés,
surmonter la nature avec toutes ses fastueuses imperfections,
tapissée de feuilles fraîchement tombées.
S’arrêter un instant, trop orgueilleux pour admettre être essoufflé
mais plutôt se convaincre que la nature t’y oblige par sa grande beauté.
Respirer profondément, sentez comme c'est bon !

La montagne à moitié vaincue te présente qu’une infime parcelle de la beauté du décor qui l’entoure, mais plus haut, plus loin, l’horizon sera encore plus majestueux que la montagne elle-même.
Faut se remettre en route, sans avoir même repris son souffle.
Allez ! Allez ! Il faut tenir le rythme.
Chaque inspiration, deux pas, chaque expiration, deux autres,
on entend son cœur dans sa tête, comme un métronome.
Essoufflé mais plus rien ne semble pouvoir freiner l’ardeur,
il faut garder la cadence, plus que deux kilomètres encore et le but sera atteint. Mais voilà que la dernière portion du parcours se présente infranchissable, trop abrupte.
Le sang gonfle les veines et le souffle ne garde plus l’allure imposée.
Les mains sur les genoux, le thorax veut s’ouvrir à chaque respiration.
Une dernière chance se présente. En levant les yeux, une crevasse dans le rock qui laisse croire qu’il y a assez de prises pour finir le travail.
De toutes façons, le but de l’exercice n’est-il pas de monter reprendre son souffle en admirant les richesses du paysage ?

sims